Libreville le 25 juin 2020, le Ministre de la santé publique, le Dr Max Limoukou a eu une séance de travail avec
les membres du SYNAPSA et les autres syndicats liés au ministère dont il a la charge de conduire, afin de prendre langue avec eux et jeter très loin le spectre de la grève qui planait au dessus des têtes personnel de santé.
En bon pédagogue, le patron de la santé au Gabon a expliqué à ses interlocuteurs, les avancées conséquentes du traitement du dossier lié à la revendication du paiement de la prime covid-19. En ces termes :
« J’ai reçu l’ensemble des syndicalistes du ministère de la Santé publique suite aux déclarations qui ont été faites dans les médias. Je les ai écoutés mais j’ai fait comprendre que nous sommes en train de travailler de concert avec mon collègue de l’Economie pour que cette indemnité soit payée le plus rapidement possible », a affirmé le Dr Limoukou.
Signalons que cette rencontre fait suite à la déclaration du président du Syndicat national des personnels de santé et assimilées (SYNAPSA), Gustave Boukoumou Igassela, qui menaçait d’entrer en grève générale illimitée si le gouvernement s’obstinait à exclure certains agents de la liste des bénéficiaires de l’indemnité covid-19 annoncée par le Président Ali Bongo Ondimba le 21 mai dernier au titre des mesures d’accompagnement.
Pour le Dr Max Limoukou, « méconnaître les efforts du personnel de santé ne serait pas juste car, a-t-il poursuivi vous abattez un travail énorme celui de sauver des vies, avant, pendant, et après cette pandémie, je profite d’ailleurs de cette occasion pour vous annoncer que le gouvernement dans lequel je suis membre par ma voix, vous en remercie ».
« Je vous confirme que votre dossier est sur la table de mon collègue de l’économie, que je vais contacter dans de brefs délais pour avoir la suite. Je vous prie donc d’être patient tout en restant proffetionelle comme vous l’avez toujours été » a ajouté Monsieur le Ministre.
Quand aux partenaires sociaux, ceux-ci ont reconnu qu’il y a eu des avancées significatives mais qu’ils aimeraient tous rentrer entièrement dans leurs droits. Même s’ils acceptent la main tendue de leur Ministre de tutelle, qui est lui-même aussi du corps médical par sa formation estudiantine et professionnelle.
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