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« Dialogue national inclusif » : La position sans fioriture de l’UFC face aux atermoiements du CTRI

Libreville, le 09 mars 2024

A quelques semaines de la tant attendue organisation du « Dialogue national inclusif », par les autorités actuelles de la transition, il semble que les modalités de participations semblent ne pas donner satisfaction chez bon nombre des politiciens, ainsi que de leur chapelle respective. Les politiciens, dans leur ensemble, ne comprennent pas une forme de caporalisation mise en branle, pour leur imposer des choses qui sont à rebours des assurances du CTRI, au lendemain de son « coup de libération » à succès.

La tenue du futur conclave national fait monter au créneau, plusieurs politiciens, dans la façon de faire du gouvernement qui tiendrait à imposer un mot d’ordre à la classe politique national. Le communiqué signé par les ministres de la Réforme des institutions (Murielle Minkoué) et son collègue de l’Intérieur (Herman Immongault), sommant chaque parti politique reconnu de déposer au plus tard jeudi 7 mars, proposant quatre (4) noms, aurait mis le feu aux poudres.

Les politiciens ne sont pas d’accord avec l’esprit de ce communiqué. Surtout qu’il ressemble à une forme de loterie, d’autant qu’un parti peut proposer quatre représentants, mais in fine, ces derniers ne seraient pas pris. Puisqu’un autre tri se fera pour la partie des participants politiques.

Une situation incompréhensible, qui laissent pantois certains hommes politiques, qui trouvent que cette façon de faire est contre l’inclusivité dont les autorités du CTRI ont parlé dès qu’elles ont lancé l’idée de l’organisation du « Dialogue nationale inclusif ». Imposer un quota de représentants et pour lesquels, on n’est pas sûr qu’ils seront retenus, voilà la pomme de discorde des politiciens.

Parmi ces politiques qui ne comprennent pas la situation imposée, il y a l’Union des forces du changement (UFC). Profitant d’une conférence, vendredi 8 mars, au cours de laquelle ce parti, par la voix de son Ruphin Ndoutoume Mba, a interpellé « les plus hautes autorités sur le contingentement que voudrait exercer le gouvernement sur la souveraineté des partis politiques. Et les cadres ou représentants des partis ne sauraient être choisis par le gouvernement. Il faudrait rappeler à toutes fins utiles que les partis politiques disposent de la maturité intellectuelle nécessaire de désigner eux-mêmes les militants pour participer au Dialogue national… ».

Sans commentaire.

Kevin-aymard Lelengui

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