Par Thierry Mocktar
Plus l’on approche du renouvellement de la classe politique locale dans la province du Woleu-Ntem, mieux celle-ci paraît assez divisée et secouée par des clivages politiques ces derniers temps, au regard de cette intense campagne de délation sur le terrain politique et divers canaux de communication. Cette campagne de diabolisation et d’intoxication de l’opinion est initiée par certains hommes politiques véreux, qui s’opposent au renouvellement de la classe politique locale, obstruant ainsi l’émergence de nouvelles têtes dans la province, ce qui va à l’encontre de la vision politique du chef de l’État, Ali Bongo Ondimba.
Une véritable stratégie de démolition morale et psychologique qui sème la psychose au sein des populations qui subissent des intimidation de masses à l’encontre des potentiels adversaires au leadership : coups bas, peaux de bananes, chausse-trappes, crocs-en-jambes, dénigrement, intrigues politiques…
La Député du deuxième arrondissement de la commune d’Oyem, par ailleurs Présidente d’honneur et marraine du mouvement politique » J’aime Oyem », Estelle Ondo, fait les frais de cette cabale. Son seul tort étant sa détermination et sa vision politique qui fait d’elle la mieux indiquée à conduire le flambeau politique provincial. Malheureusement pour elle, la dimension du genre n’a pas encore sa place dans le giron politique du Woleu-ntemois malgré le vote de la loi de l’égalité de genre et la promotion des droits de la femme prônée par le Président de la République.
Alors que le nom de l’ancien membre du gouvernement serait abondamment cité pour jouer le rôle de leadership politique de la province. Dans les camps adverses soutenu par la gente masculine, l’on ne s’embarrassent pas de scrupules pour déverser sur Estelle Ondo des propos erronés pour obtenir sa déstabilisation ou encore la démotiver dans une quête d’unité et de cohésion politique dans le septentrion.
Enfin effet, le mouvement « J’aime Oyem » on garde confiance et la sérénité est à son comble avec un espoir débordant. Surtout quand les actions posées cadrent avec la politique de solidarité et de partage impulsée par le chef de l’État. Il faut dire que l’ancien membre du gouvernement qui est largement soutenu dans cette cause par une nouvelle génération d’acteurs politiques ne serait qu’une façon d’en finir « politiquement » avec les affres de division, haine, instrumentalisation, clientélisme politique qui ont longtemps été sources et cause de la perte politique du Woleu-Ntem. Estelle Ondo serait-elle en mesure de relever les défis et insuffler un nouveau souffle dans la province toute entière ? Il revient désormais à l’ancien membre du gouvernement de compter sur sa bonne étoile et en la foi divine afin de taire les inimitiés à son égard, mettre toutes les chances de son côté afin de prouver au pouvoir en place que le bien dont ont dit d’elle dans certains cercles de l’exécutif n’est pas fortuit. Elle mesure la pleine capacité de ses mesures à rassembler et mobiliser le Grand nord pour les challenges avenirs.
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