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Politique : L’UFC très remonté par la résurgence arrogante du PDG

Libreville le 08 mars 2024 Globe infos 

Les derniers hauts d’armes du parti au pouvoir (PDG, ndlr) déposé le 30 août 2023 par la piétaille, sous le treillis du Comité pour la transition et la restauration des institutions, avec des sorties tintamarresques entre autres la sortie sur RFI de l’ex-Premier ministre, Alain Claude Bilié By Nzé, qui s’est fendu des réflexions jugées inopportunes par plus d’un, à l’encontre du CTRI, n’a pas laissé de marbre le parti politique l’UFC.

Au détour de sa conférence de presse (8/3), l’UFC a sorti de ses tripes, tout ce qu’il a eu en regardant, l’ancien parti au pouvoir déchu, reprendre du poil de la bête. Ce, sous l’ère du CTRI. A écouter et analyser les propos de l’UFC, on dirait que le PDG aurait repris du poil de la bête, pour se moquer du plus grand nombre, comme s’il n’avait pas amené ce pays dans le précipice dans lequel, les nouvelles autorités s’échinent à le tirer, afin de lui indiquer convenablement une nouvelle direction.

Raison pour laquelle, à voir comment les pédégistes narguent les gens par leurs sorties fortement médiatisées à l’international comme sur le plan national, l’UFC n’a pas manqué de rappeler qu’alors « la période de transition devrait recommander au silence les militantes et militants du PDG, on assiste chaque jour aux nominations à des fonctions importantes de la République des pédégistes comptables du chaos du Gabon. Sur les réseaux sociaux et partout, les pédégistes narguent les compatriotes et se vantent d’être originellement CTRI ». Ce n’est pas tout.

L’UFC, par la voix de son porte-parole, Ruphin Ndoutoume Mba prend pour preuves : « l’interview de l’ancien Premier ministre sur RFI, constitue un acte introductif de la volonté pour ce parti politique (PDG, ndlr) ne point se laisser-faire »… la nomination de Jean-François Ndongou comme président de l’Assemblée nationale de la transition ; etc. Pour combattre ce retour arrogant du PDG et laisser croire à l’opinion, l’UFC n’est pas allé par quatre chemins pour réclamer la dissolution de l’ancien « parti des masses » dans « l’immédiat ; de restaurer l’Assemblée nationale de Transition en nommant un nouveau président de l’Assemblée nationale ; de démissionner tous les anciens pédégistes du parlement du gouvernement et de la haute administration ».

Pour couronner le tout, l’UFC réclame la saisie de « tous les biens des anciens dignitaires du régime après l’AVC d’Ali Bongo Ondimba ; de poursuivre pour haute trahison tous ceux qui ont laissé agir sans rien faire ; de déclarer inéligibles à vie une liste de 200 pédégistes pour compenser le mal que ce parti a causé au peuple Gabonais. (…) ».

Véritable chantier attendu par l’UFC de la part du CTRI.

Kevin-aymard Lelengui

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