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Gabon/la piraterie maritime à l’ordre du jour dans un atelier à Libreville

Libreville le 24 septembre 2020. (Globe infos) par TRS.

Pendant trois jours, du 23 au 25 du mois courant, la capitale politique Gabonaise Libreville va abrité un atelier national sur la piraterie maritime. La qualité des participants à la cérémonie d’ouverture de celui-ci démontre toute l’importance qu’accordent les autorités locales sur le sujet. Était donc présent à cette ouverture des travaux, le ministre d’état ministre de l’intérieur Lambert Noël Matha, du ministre de la défense nationale Michael Moussa Adamo, du ministre des transports, travaux publics, de l’Equipement, des Infrastructures et de l’Habitat Léon Bounda Balonzi, du ministre des Eaux, des Forêts, de la Mer, de l’Environnement, chargé du Plan Climat et du Plan d’Affectation des terres, Professeur Lee White, du secrétaire permanant du Conseil National de la Mer, Léandre Ndjambou et plusieurs autres participants.

Pour les autorités Gabonaises, il est imperatif de mettre en œuvre de la stratégie maritime nationale intégrée telle que voulue par le chef de l’état gabonais Ali Bongo Ondimba. Il est à noter que certains faits malheureux ont stimulé l’élan gouvernemental pour la résolution de ce phénomène qui devient malheureusement propre à l’espace maritime du Golfe de Guinée.

« En guise de rappel, la décennie 2010 est celle qui aurait enregistrée plusieurs actes d’insécurités maritime et autres déviances dans nos eaux territoriales parmi lesquels nous pouvons citer : -l’attaque de 2013 au Cap Lopez de Port-Gentil ayant entrainé le déroutement vers le Nigéria du navire pétrolier le Cotton, battant pavillon maltais et pourvu de 24 membres d’origine indienne.

-l’attaque de novembre 2014 contre un tanker au large de Mayumba. Celle de décembre 2019 de triste mémoire car celle là a entrainé la mort d’un compatriote. L’agression de mars 2020 contre le navire dénommé Talia au large de Libreville et enfin l’attaque de mai 2020 d’un navire dans les eaux gabonaises. D’autres actes illicite sont relevés dans la Zone Economique Exclusive Gabonaise parmi lesquels : le trafic d’armes et de drogues, le trafic de migrants et l’immigration clandestine, la pollution maritime, le rejet illégal des déchets toxiques, et la pêche illicite non déclaré et non règlementé » A souligné Léandre Ndjambou par ailleurs secrétaire permanant du Conseil National de la Mer dans son allocution.
Pour le Professeur Lee White, Mr le ministre des eaux et forêts a quant à lui souligné l’urgence de renforcer le système de prévention et de lutte contre la piraterie maritime, non sans avoir rappelé à l’assistance le rôle clé des océans dans le fonctionnement de l’écosystème planétaire garant de la survie et évolution de l’humanité.

Quant à Noël Matha le ministre d’État ministre de l’intérieur qui a ouvert les travaux, La piraterie maritime, les prises d’otages ou encore les actes illicites, perpétrées en haute mer font peser de graves menaces sur notre développement ainsi que sur la paix et la stabilité dans la sous-région.

Voilà pourquoi cet atelier tombe à point nommé comme une thérapie permettant aux autorités locales, de guérir cette zone maritime nationale et sous régionale de ce fléau qui n’a que trop duré.

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