Libreville le 12 avril 2024 Globe infos
» les Gabonais doivent être optimistes. Nous avons une économie de rente. Ces assises doivent nous permettre de passer à une économie de production diversifiée et créatrice d’emplois. Elle nous permettra de mieux lutter contre le chômage des jeunes qui est estimé à 37% et la pauvreté qui est passée depuis 2019 de 36% à 37 % en 2023 » A déclaré le Pr ZOMO YEBE Gabriel par ailleurs président de la commission économique qui a ajouté…
» le Gabon n’invente pas la roue. Ce type de dialogue organisé chez nous depuis le 02 avril dernier est similaire à celui de la France, organisé de décembre 1934 à avril 1935, après la crise de 1929 et la dépression des années 1930. Il était aussi politique, économique et social avec pour cible la France métropolitaine et d’outre Mer. Ces assises avaient pour but principal de faire de la France une grande puissance économique, politique, sociale et militaire. » A-t-il dit.
En effet, la redéfinition des normes économiques, sociales et politiques est cruciale pour l’effectivité d’un Gabon nouveau car, les trois thématiques sont liées. Une ne peut être efficace sans les autres. « Le dialogue national inclusif organisé par les nouvelles autorités gabonaises permet justement aux différentes parties prenantes de la société de se concerter sur les questions économiques qui les concernent et de trouver des solutions communes. Ces assises doivent contribuer à faire passer le Gabon de l’économie de rente à une économie de production plus compétitive et ambitieuse. » A développé le président de la commission économie
« Soulignons que nous devons évidemment tenir compte de la contrainte extérieure et notamment notre appartenance à la cemac, qui nous permet de mutualiser nos moyens pour combler le gap énergétique par exemple. Un minimum de patriotisme économique est nécessaire pour atteindre les objectifs de court, moyen et long terme visés » a clos les échanges le Pr ZOMO YEBE Gabriel.
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