Dimanche 23 Août 2020 restera gravé dans les mémoires de la population d’Alembé (Ndjolé), car ce jour là ils se souviendront toujours que, le natif du département de la louetsi bibaka malinga dans la province de la Ngounié qui, il y a quelques temps avait acheté une parcelle chez eux dans le moyen Ogooué pour s’y installer a trouver la mort. Un weekend qui se termine par la disparition dans l’Ogooué du secrétaire général adjoint du Ministère des mines, Monsieur Olivier youbounangoye.
Olivier youbounangoye le SGA du ministère des Mines s’est rendu à Alembé via Ndjolé le weekend dernier, lancer les travaux de construction sur le nouveau terrain qu’il venait d’acquérir, mais seulement ce voyage sera le dernier.
Que s’est-il passé ? Se demande l’opinion.
D’après une source le défunt accompagné de deux membres de sa famille s’était rendu au bord de l’Ogooué question de localiser l’endroit où ils devaient extraire le sable qu’ils allaient utiliser pour les futurs bâtisses, et faire l’itinéraire du fil électrique qui devait partir de la gare d’Alembé pour le site en construction. Une fois au bord du fleuve, il reçoit un coup de fil qui va l’obliger à prendre un peu de retard sur ses compagnons de ce dernier jour. Rappelons que quelques minutes auparavant le disparu avait émis à ses accompagnant la folle envie de traverser le fleuve par la nage ce que ceux ci lui on tout de suite déconseillé d’après un témoignage. Mais hélas celui-ci ne leur avait pas compris de cette oreille. Après les avoir distrait par de petites tâches pour les éloigner un peu celui-ci mis son plan en exécution. La suite est fatale il ne reviendra plus jusqu’à ce jour au grand regret de tous.
D’après la même source une vidéo faite par le défunt lui même avant sa disparition va dans le même sens que le récit de l’un de ses compagnons de ce dimanche 23 Août aux environs de 11 heures.
Comme un adieu.
« Là, je m’apprête à traverser l’Ogooué, je traverse comme un ver de terre, je n’aurait rien sur moi donc je fais d’abord la vidéo avant d’entamer l’expérience. » a déclaré le défunt.
Des paroles qui sonnent comme des adieux pour les initiés qui pensent que c’était sa façon de dire au-revoir aux siens. Car on vient au monde sans rien et on repart sans.
« J’ai tenté de le suivre au bord, jusqu’à ce que nous l’ayons perdu de vue. Nous sommes allés chercher la pirogue à cinq kilomètres et par la suite nous avons placé une équipe de plongeurs jusqu’à 18 heures sans résultats » souligne un des témoins de la scène.
Qu’est-ce qui a bien pu le pousser à se lancer dans cette folle aventure ?
Une question jusque-là sans réponse.
Nous y reviendrons.
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