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Actualité/ « 17 ans de souffrances payez nous la sueur de notre front trop c’est trop! » le collectif des ex agents de Gabon poste

Libreville, 03 août 2023, globe-infos.com

L’esplanade du magasin CK2 sis au centre ville, en face de l’immeuble abritant les services de la Direction Générale de la Comptabilité Publique et du Trésor, a servi de cadre pour les ex agents de Gabon poste liquidé en 2006, qui tenaient leur assemblée générale de protestation.

Pour le porte parole du collectif, IKAPI Jacques, la date butoire donnée par les autorités afin qu’ils rentrent en possession de leur dû était le 31 juillet dernier, mais malheureusement pour eux rien n’a changé, vu leur mécontentement de ce lundi matin et la tenue de cet assemblée générale.

Munis de sifflets; des torches indigènes ; des pancartes ; des vielles boîtes pour faire du bruit, ces pères et mères de familles ont bravé le soleil, la faim, la maladie et toutes autres souffrances pour venir battre le bitume à l’entrée de la direction générale de la comptabilité publique et du trésor.

« 17 ans après payez nous la sueur de notre front trop c’est trop ;

1droit = 1 acquis ; un plan social = payement, c’est pas de la mendicité ! Pensez aux Gabonais pauvres.  » Pouvait-on lire sur les pancartes que présentaient des septuagénaires du collectif.

« Vous avez remarqué que nous avons commencé notre assemblée générale avec minute de silence, c’est nous venons de perdre un collègue qui, par manque de moyens ne pouvait pas se rendre à l’hôpital. Trop c’est trop ! Nous ne venons pas Ici mendier, nous réclamons ce que l’état Gabonais nous doit. Gabon poste à été liquidé en 2006 ça fait 17 ans que nous courons derrière un plan social qui tarde à se concrétiser. Dès aujourd’hui nous serons ici tous les jours jusqu’à ce que nous soyions payés. Plusieurs parmi nous sont déjà morts sans avoir perçu leur dû pensez-vous que c’est à leurs familles qu’ils vont donner quelque chose si à eux mêmes rien n’a été fait ? » S’est indigné IKAPI Jacques le porte parole du collectif, qui a par la suite harangué ses troupes avec des chansons qui exprimaient le découragement, la déception et l’interpellation.

IKAPI Jacques le porte parole du collectif

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