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Politique : Marie Madeleine Mborantsuo nouvelle cible des bouffons qui hantent la transition.

Libreville le 27 avril 2024. Globe Infos 

Il ne serait alors pas nécessaire de rappeler ces personnages lugubres qui, dans la France ancienne, par leurs bouffonneries ont fait tomber la cour du roi. Bien que son implication dans la forfaiture de la gouvernance du précédant régime par des personnes sans scrupule ne soit pas véritablement démontrée, Marie Madeleine Mborantsuo, au regard des montages vidéos truquées de fausses vérités et de contre vérité de la part des individus malintentionnés, est toujours là cible des mains noires qui tirent les ficelles dans l’ombre et dans le but de nuire à la dignité de l’ancienne présidente de la Cour Constitutionnelle du Gabon.

Une institution qui est aujourd’hui visée par de nombreux aspirants aspirants uniquement pour le prestige qu’offre la fonction. Et non pour se mettre au service de la nation comme l’a été l’ancienne occupante du fauteuil. Marie Madeleine Mborantsuo depuis quelque temps est la cible d’une campagne médiatique de dénigrement et de nuisance dont une vidéo virale sur les réseaux sociaux la présente comme étant la femme la plus riche du pays et qui serait propriétaire au Gabon et à l’étranger d’un immense patrimoine immobilier.

Pour plusieurs délibérés de non-lieu de justice dans ses pays font état de son innocence. «Les fonctions qu’a occupées en son temps, Marie Madeleine Mborantsuo n’avaient pas la faculté de lui permettre d’user d’un tel trésor comme ce qui est prétendument véhiculé», indiquent certaines sources. Encore moins son implication formelle dans ce dont on lui reprocherait ces dernières années, ont soutenu les mêmes sources.

Comme dit l’adage, :»Pour noyer le chien on l’accuse de rage». En effet au plan international, Marie Madeleine Mborantsuo est une référence dans son domaine de compétence et un honneur pour le Gabon dont elle a dignement représenté. Pour preuve, ce que semblent oublier ces malintentionnés est qu’issu du Dialogue politique d’Angondjé de 2017 et de la Concertation nationale de 2023 entre politicards de tous bords du Gabon, le processus électoral de 2023 avait été manigancé et diligenté par le Ministère de l’intérieur et le Centre gabonais des élections sous la pression de la main noire de la «Young Team» qui, quasiment, s’était emparé, à une certaines époque, des leviers du fonctionnement des pouvoirs publics et de l’ action publique de l’État.

Réduisant ainsi la marge de manœuvre de la Cour Constitutionnelle dans le processus électoral. Qui en veut tant à Marie Madeleine Mborantsuo, serait-on tenté de se demander. Alors que depuis sa déchéance, non pas pour l’ incompétence, est toujours restée en marge de l’évolution du processus de la transition comme le recommande le principe de réserve. Tout en se rangeant dans la volonté du processus engagé par les nouvelles Autorités gabonaises et dans l’optique d’apporter à contribution sa modeste expertise pour accompagner le renouveau du Gabon.

Bien qu’occupant de prestigieuses fonctions sous l’ancien régime, de nombreux dignitaires du pays, des hauts cadres et même des officiers supérieurs des forces de défense et de sécurité, ont été victimes innocentes de la furie gabégique de la «Young Team» qui a hanté le Gabon ces dernières années.

Thierry Mocktar

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