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Gabon institution/le CND avait été adopté par référendum à la suite des Accords de Paris en 1994 il ne peut pas disparaître comme le souhaitent certains : »Me Séraphin Ndaôt Rembogo » 

Libreville, le 19 mars 2024 Globe infos.

C’est à la faveur d’une assemblée générale substitutive avec les Leaders des partis légalement constitués du Gabon, que Me Séraphin Ndaôt Rembogo, le président du Conseil National de la Démocratie (CND) a répondu avec véhémence par la négociation face aux critiques acebes portées ces dernières semaines sur l’institution qu’il a la lourde tâche de conduire (le CND) d’une part, mais aussi à son encontre.

En effet, depuis quelque temps, certaines voix se lèvent demandant la dissolution pure et simple du Conseil National de la Démocratie (CND), quand d’autres demandent une refonte de celui-ci, non sans s’attaquer à son président Me Séraphin Ndaôt Rembogo nommé par décret présidentiel il y a sept ans. C’est donc convaincu de l’importance de cette institution qu’il a la lourde tâche de conduire, surtout dans le contexte de restauration des institutions, que ce dernier a vivement pris à partie ses pourfendeurs le mercredi 13 mars dernier lors de l’assemblée générale substitutive.

Pour Me Séraphin Ndaôt Rembogo, il n’est pas question que l’institution créée par la volonté du peuple Gabonais disparaisse. Surtout pas maintenant. À moins que ses détracteurs aient un agenda caché et des envies de voir le pays sombrer dans une crise politique sans précédent. Il l’exprime en ces mots:

 » Certes que je sois victime d’une campagne de diffamation et de dénigrement, je refuse de prêter le flanc à la critique, d’autant plus que, je sais que mes détracteurs ont un seul projet : la dissolution du CND. Alors que la création de celui-ci avait été adopté par référendum à la suite des Accords de Paris, en 1994. Il s’agit donc là d’une institution voulue par le peuple Gabonais qui a encore sa place aujourd’hui, particulièrement dans le cadre de la transition ouverte à la suite du coup d’État du 30 août 2023. Figurez-vous que, notre institution est la seule légalement appelée à gérer toutes les questions liées à la sauvegarde et à la mise en place des règles démocratiques fiables et la préserver. L’exclure à ce moment est biaiser le processus en cours. La préservation de l’image de la maison commune des formations politiques du Gabon en dépend » a déclaré le patron du Parti pour le développement et la solidarité sociale (PDS), qui n’envisage pas les laisser mener à bien ce projet funeste et tient à défendre cette institution dont beaucoup estiment maladroitement qu’elle ne sert à rien.

« Je peux par moment les comprendre. Puisque les dirigeants déchus refusaient d’exécuter nos recommandations et réduisaient considérablement ses moyens de fonctionnement pour mieux nous affaiblir. Mais c’est maladroit de penser que c’est une coquille vide. D’ailleurs c’est le moment et l’endroit pour moi d’inviter les nouvelles autorités gabonaises à nous aider à redorer le blason de ce bébé du peuple. Je suis convaincu que le CND sortira du Dialogue national inclusif qui s’annonce, mieux structuré, plus organisé et donc parfaitement en accord avec les attentes des politiques. » A renchérit Me Séraphin Ndaôt Rembogo.

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