Libreville, le 19 Mars 2024 Globe infos
La jeunesse gabonaise qui entend faire parler sa partition, lors du « Dialogue national inclusif », est déjà à fond dans les préparatifs de cette grande messe républicaine, qui est un rendez-vous incontournable à ne pas manquer. La jeunesse, fer de lance de la nation, car pourvoyeuse des générations futures, pour le développement du pays, ne tient pas à se présenter cette concertation nationale les bras ballants. La jeunesse ne veut plus être spectatrice, plutôt actrice, dans la bonne marche du pays, qui aborde cette transition, où elle refuse donc de faire dans la figuration.
Les préparatifs de la jeunesse gabonaise vont bon train. Elle se réunit et s’organise. Elle est prête à faire entendre sa voix. Raison pour laquelle, à travers elle tient à fédérer tout ce qui a trait aux jeunes, pour une union des cœurs, à travers la Force patriotique du Gabon (FPG), dans laquelle, sont encartées plusieurs associations des jeunes.
La FPG a tenu récemment une convention citoyenne de la jeunesse, pour préparer ce qu’elle livrera au « Dialogue national inclusif ». « (…). Ce que nous, jeunes du Gabon, aspirant à prendre en main la gestion de notre pays, devons savoir, c’est que notre attitude quotidienne envers les générations précédentes conditionne la manière dont elles nous perçoivent. En d’autres termes, leur regard sur nous dépend de notre propre perception, de nous-mêmes », a déclaré Corentin Gnamangoye, président de FPG.
Ensuite, le numéro un de FPG, a poursuivi : « (…). Jusqu’à présent, nous n’avons compris que la génération précédente est pleinement engagée dans la préservation des acquis sociaux et professionnels sans aucune intention de passer le relais. Pendant qu’ils nous imposent les codes traditionnels au nom du respect des aînés, notre manque d’expérience renforce un pacte de non-agression pour éviter tout conflit intergénérationnel, créant ainsi un complexe sur ces questions ».
Sur la même lancée, Corentin Gnamangoye a renchéri : « (…). Nous devons répondre au défi intellectuel lancé par la génération précédente, celle qui a rendu impossibles nos rêves, construit notre inculture, privé de l’histoire de nos ancêtres et donc de notre identité, mutilé notre culture et nos langues vernaculaires, tout en se plaignant de notre incapacité à incarner nos valeurs traditionnelles ».
D’où, a surenchéri le président de FPG : « (…). Notre nombre doit être notre force, loin des jalousies et des egos et du désir d’un leadership imposé…Un esprit nouveau habite de nombreux jeunes de ce pays, il est temps de passer à l’action sans crainte ni complexe. Ce pays se construira par nous. C’est notre mission, nous avons juste à choisir entre la trahir ou l’accomplir. Alors accomplissons-la… ».
Il faut souligner qu’au cours de cette convention, plusieurs résolutions de bonne facture, ont été arrêtées, afin de garnir la besace de la FPG, qui ira les mettre à l’appréciation des participants au « Dialogue national inclusif ».
Kevin-aymard Lelengui
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