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Gabon conflit homme # faune/ des victimes et encore des victimes : où est l’administration ?

Le conflit homme faune prend d’autres proportions au Gabon. Il ne se passe plus un mois sans que l’on ne vive un fait divers dans ce sens. Après la grande marche de Mekambo qui s’était soldée par l’arrestation de plusieurs personnalités politiques locales il y a plusieurs semaines, l’opinion publique avait espéré qu’une solution adéquate allait être trouvée très rapidement par les autorités compétentes mais hélas.

Cachilaire une bourgade du département du komo-Kango, paye Aujourd’hui les frais de ce mutisme injustifié des autorités compétentes et leur incapacité à trouver des solutions. Au fil du temps ce village jadis paisible dans le passé est devenue le théâtre d’attaques répétées des pachydermes contre les villageois. Jeudi dernier, c’est Émile Moussavou (Demousse) qui en a fait les frais et a frôlé la mort après avoir été sauvagement agressé par un éléphant affamé et en rangé.

La victime de l’agression

Contacté par les confrères de lfinfo, Alain Kombila, président de l’association des jeunes chrétiens de Cachilaire (AJCC), a expliqué les circonstances de cette attaque avant de souligner le stress et autres inquiétudes qui gagne la population car qui terrorisées par ces éléphants agresseurs.

« C’est la cinquième fois que ces éléphants attaquent nos citoyens dans nos villages. Ils blesse grièvement et parfois tuent ses victimes. Nous souhaitons vraiment qu’on nous aide à nous en débarrasser », a-t-il souhaité au bout du fil, avec des mini vidéos envoyées par WhatsApp témoignant les cris d’alarme des populations.

La victime embarque dans une ambulance pour un centre de santé recevoir des soins

Se sentant abandonné à eux même, les populations proposent des pistes de réflexion allant de l’abattage à une dissuasion par certaines procédés comme la barrière électrique. Du moins le sujet divise l’opinion publique sur place, les avis divergent quant aux mesures à adopter contre les fauves. Ce qui est sûr, si rien n’est fait, les chasseurs locaux pourraient violer l’interdit en abattant les pachydermes violents.

Précisons qu’après l’incident, le vieux Émile Moussavou la soixantaine révolu a été transporté par les professionnels de santé à l’hôpital de Kango où il est présentement alité.

Les populations impuissantes à ce qui leur arrive par la faute des lois en faveur des bêtes sauvages

Rappelons le ministre délégué de la Forêt, Charles Mve, a effectué une tournée récemment, à l’intérieur du pays pour discuter avec les populations des mesures à prendre. Mais il faut être un « saint thomas » pour croire facilement aux promesses des autorités politiques.

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