Libreville, le 19 février 2024 Globe infos (globe-infos.com).
C’est La question qui taraude les observateurs du paysage bancaire depuis l’éviction de Patricia Manon lors du conseil des ministres du mercredi 7 février dernier à la tête de la direction générale de la Caisse des Dépôts et des Consignations ( CDC) , au profit du secrétariat général de la Commission Bancaire d’Afrique centrale ( COBAC) dont le poste de secrétaire général adjoint devrait échoir à notre pays le Gabon .
Le Président du Groupe BGFI , Henri Claude Oyima serait accusé à tort ou à raison de soutenir la candidature de notre compatriote Patricia Manon au poste de secrétaire générale adjointe de la COBAC.
Or , selon bon nombre d’acteurs du système bancaire, Patricia Manon ne peut être éligible à ce poste, pour avoir déjà travaillé dans le réseau bancaire le plus influent en Afrique centrale notamment à BGFI où elle a occupé tour à tour, les fonctions de Directrice générale adjointe et de Directrice générale du groupe BGFI.
Notons que ce Groupe détient près de 60% du marché bancaire en terre gabonaise. Pour cette raison non négligeable, elle pourrait manquer d’indépendance et d’autonomie du fait qu’Henri Claude Oyima est le leader de la banque au Gabon est son mentor. Il lui sera donc difficile de pouvoir remplir en toute impartialité sa mission.
C’est dans ce sens que la COBAC qui veille à ce que la réglementation bancaire soit respectée par les établissements de crédit et l’état Gabonais pourront rentrer en disgrâce.
Rappelons à toute fin utile que la COBAC organise et exerce par l’intermédiaire de son secrétariat général des contrôles sur place et sur les pièces comptables de ces établissements affiliés. Pour la COBAC, il serait donc possible que Patricia Manon par reconnaissance à son ex patron, puisse camoufler les actes de gestion bancaire du groupe où elle a exercé depuis plus d’une décennie. Ce qui va compromettre énormément la notoriété gabonaise.
Pour cette raison le président de la Transition, Chef de l’État, le Général de Brigade Brice Clotaire Oligui Nguema devrait veiller en toute impartialité et neutralité sur le profil des différents postulants à cette fonction afin d’exercer en toute indépendance d’autant plus que la COBAC est une institution également indépendante dont le secrétariat général est non loin des eaux du Como… ça y va aussi de la Restauration des institutions pour l’honneur et la fidélité à la Patrie.
Azizetiquement vôtre !
Ali Akbar Azizet , Président du Comité des journalistes pour le Suivi des Actes de la Transition
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