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Élection présidentielle 2025 : le Collège Médical prêt à assurer l’intégrité du scrutin.

La rédaction 066867376 Globe infos. Libreville , le 25 février 2025. À la veille de l’élection présidentielle prévue le 12 avril 2025, le processus électoral gabonais franchit une étape cruciale. Demain, mercredi 26 février, à 15 heures précises, les six membres du Collège Médical prêteront serment devant la Cour Constitutionnelle, au Palais de la Constitution.

Cette cérémonie solennelle, annoncée par le Ministre de l’Intérieur et de la Sécurité, marque le début de leur mission essentielle : évaluer l’aptitude physique et mentale des candidats à la magistrature suprême.

Composé d’éminents spécialistes, ce Collège Médical rassemble :

Professeur AYO BIVIGOU Elsa, experte en cardiologie

Professeur GAUDON MBETHE Guy Léonel, spécialiste en médecine interne

Professeur SIMA-ZUE Adrien, anesthésiste-réanimateur

Docteur MOUSSAVOU Cédric, neurologue

Docteur MBADINGA NZAMBA Ghislain, urologue

Docteur NGOSSO TOMBIT Dexter, psychiatre

Ces professionnels de la santé, désignés par les bureaux des deux Chambres du Parlement après consultation de l’Ordre des Médecins, conformément à l’article 170 de la loi organique n° 001/2025 du 19 janvier 2025 portant code électoral, ont la lourde responsabilité de délivrer un certificat médical attestant de l’aptitude des candidats à exercer la fonction présidentielle.

Leur rôle est d’autant plus crucial que la santé des candidats est un enjeu majeur pour la stabilité et la continuité de l’État. En s’assurant que chaque prétendant possède les capacités physiques et mentales requises, le Collège Médical contribue à garantir la confiance du peuple gabonais dans ses institutions et dans le bon déroulement du processus démocratique.

La prestation de serment de demain symbolise l’engagement de ces experts à mener leur mission avec impartialité, rigueur et professionnalisme. Elle rappelle également l’importance des garde-fous institutionnels mis en place pour préserver l’intégrité de l’élection présidentielle.

Alors que le pays se prépare à choisir son futur leader, cette étape souligne la vigilance et le sérieux avec lesquels les autorités gabonaises encadrent le processus électoral, assurant ainsi que seuls des candidats aptes et compétents puissent aspirer à la plus haute fonction de l’État.