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Souvenir/Génocide rwandais: 27 ans jours après jours les zones d’ombre s’éclaircissent

Il y a 27 ans, débutait le génocide des Tutsis au Rwanda. Le 7 avril 1994, commençait le génocide qui, selon les Nations Unies, a coûté la vie à au moins un million(1.000.000) de personnes essentiellement au sein de la minorité Tutsi.

Chaque année, les Rwandais rendent un hommage solennel aux victimes de ces massacres. Les commémorations seront revues à la baisse, cette fois-ci en raison des mesures de restrictions imposées par la lutte contre le coronavirus.

Victimes du régime Hutu, au pouvoir à l’époque, qui était armé et conseillé par la France, dont la responsabilité est toujours interrogée.

Hasard du calendrier, une nouvelle étape a été franchie dans la normalisation des relations entre le Rwanda et la France.

La publication du rapport de la commission Duclert le 26 mars dernier, chargée par le président français Emmanuel Macron d’évaluer le rôle de la France au Rwanda, a révélé que la responsabilité du président François Mitterrand et de son cabinet militaire était indéniable.

La France est fautive mais pas complice, voilà ce qui ressort du rapport, un examen de conscience pour inédit et déterminant dans l’apaisement des relations entre les deux pays.

En mai 2020, en banlieue parisienne, l’arrestation de Félicien Kabuga, considéré comme le financier du génocide a marqué une première étape.

Paul Kagamé allume la flamme au mémorial du génocide

Le président rwandais Paul Kagamé et son épouse Jeannette ont pris part à la traditionnelle commémoration de la sombre période de l’histoire du pays des milles collines, secouée par un génocide il y a 27 ans en arrière.

Paul Kagamé a allumé la symbolique stèle qui orne le mémorial dédié à toutes les victimes tombées lors de ces mois de guerre civile. En trois mois, d’avril à juillet 1994, entre 800 000 et 1 million de Tutsi ont été tués au Rwanda à l’initiative d’extrémistes Hutu, qui se trouvaient alors à la tête du pays. La France a ouvert au grand public d’importantes archives relatives à la situation au Rwanda entre 1990 et 1994, 27 ans jour pour jour après le début du génocide des Tutsi dans ce pays.

Il s’agit d’archives de l’ancien président François Mitterrand ainsi que celles de son premier ministre de l’époque Edouard Balladur qui sont ainsi ouvertes «avant l’expiration des délais prévus», comme l’indique un décret paru mercredi au Journal officiel.

Plusieurs de ces documents, notamment des télégrammes diplomatiques et notes confidentielles, figuraient dans le rapport accablant sur le rôle de la France au Rwanda entre 1990 et 1994 rendu par une commission d’historiens fin mars.

    Sce/Africa24monde avec AFP

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