Libreville le 12 Mai 2024 Globe Infos.

« comment aller vers un nouveau Gabon en excluant certains citoyens ». C’est la réponse donnée par Ulrich Manfoumbi Manfoumbi le porte-parole du CTRI à un confrère, à la fin du mois de mars dernier lors de la conférence de presse conjointe CTRI-GOUVERNEMENT d’avant Dialogue national inclusif. Le confrère posait la question de savoir si la présence de certains anciens du Parti Démocratique Gabonais (PDG) ex-parti au pouvoir au dialogue n’était une erreur au regard de leur pittoresque passé à la tête du pays pendant plusieurs décennies. Cette réponse recentre aujourd’hui le débat sur la présence de Michel Stéphane Bonda à l’aéroport de Koulamoutou.

En effet, tout part de la présence de Michel Stéphane Bonda, ancien conseiller du président déchu Ali Bongo Ondimba et par ailleurs ex président du CENTRE Gabonais des Élections (CGE) en 2023, parmi les officiels devant accueillir le Général de brigade Brice-Clotaire Oligui Nguéma Président de la transition Président de la République Chef de l’État en tournée républicaine dans la province de l’Ogooué Lolo.

Originaire du département de Mulundu Lastourville, ce citoyen Gabonais libre de ses mouvements et dont jusqu’à ce jour n’a aucun souci avec la justice est allé accueillir le Chef de l’État Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA à sa descente d’avion à Koulamoutou. Ce qui, depuis quelques jours enflamme la toile. Plusieurs personnes estiment qu’il ne devait pas vu qu’il a travaillé avec l’ancien système.

Cette réflexion rétrograde, ne trouve pas une oreille attentive du côté des nouvelles autorités gabonaises qui, par la réponse de son porte-parole lors de cette conférence de presse a été on ne peut plus clair. Pendant celle-ci, Ulrich Manfoumbi Manfoumbi a indiqué qu’après autant d’années au pouvoir, combien de Gabonais peuvent se prévaloir ne pas avoir appartenu au Parti Démocratique Gabonais (PDG) et surtout combien peuvent prouver qu’ils n’ont pas travaillé avec l’ancien système. Alors pour lui, il ne faut pas faire l’amalgame. « 

« Si quelqu’un a posé des actes répréhensibles au moment venu la justice fera son travail. Mais il est malsain de stigmatiser certains citoyens qui bénéficient comme tout le monde du bénéfice du doute . Surtout que nous prônons l’unité nationale » avait-il martelé.

Alors la cabale honteuse contre Michel Stéphane Bonda n’a pas de raison d’être car, ce dernier, comme tous les autres Gabonais, obéissait aux ordres de sa hiérarchie. Mieux jusqu’à présent il ne fait pas l’objet d’une quelconque poursuite judiciaire.

La question est celle de savoir doit-il perdre sa citoyenneté pour avoir occupé de hautes fonctions comme plusieurs avant lui?

Si la réponse est non alors que ce fils de Mulundu retrouve sa quiétude.

Au regard des agitations sur la toile, un ressortissant de Lozo pose la question de savoir pourquoi Michel Stéphane Bonda perturbe certains aujourd’hui ?

Nous y reviendrons.