Libreville le 05 juillet 2023 globe-infos.com.
C’est à la faveur d’une conférence de presse, tenu dans un hôtel de la place ce 05 juillet, que le candidat déclaré à l’élection présidentielle d’août prochain, Privat Ngomo a manifesté ses inquiétudes au regard des manquements observés depuis le lancement du processus électoral en cours au Gabon.
Né le 20 mars 1967, le responsable général du mouvement souverainiste et anti françafrique dénommé «The NewPower» (le nouveau pouvoir), Privat Ngomo qui a annoncé sa candidature à l’élection présidentielle d’août prochain le 26 février 2023, est inquiète et appelle les autorités à la sagesse afin d’éviter une énième coulé de sang après l’élection présidentielle, comme ce fut le cas en 1993, 1998, 2009 et surtout 2016.
Pour se faire le soutien indéfectible de Jean Ping base son argumentaire sur le retard observé dans la publication des listes électorales provisoire, ce qui ne laisse aucune chance aux potentiels électeurs, qui rencontreront des difficultés ; la distribution des cartes d’électeurs et les opérations de transport du matériel électoral à l’intérieur du pays n’ont pas encore démarré. Plus grave les membres du CGE ne sont même pas encore fixés sur leur sort.
«Tous ces manquements prouvent à suffisance que le Gabon n’est pas prêt pour l’organisation de ces élections» a déclaré Privat Ngomo.
À la question de savoir pourquoi se porter candidat dans ces conditions d’organisation ?
Il répond ce qui suit: «je sais compter sur la sagesse et la maturité du peuple gabonais, qui , au soir du 26 Août va, par leur vote massif délivrer ce pays des mains de la légion étrangère. Ma candidature vise donc, à transformer radicalement le Gabon, le restructurer avec une organisation plus en phase avec ses réalités traditionnelles, mais également à offrir au pays une véritable indépendance : celle de la rupture radicale avec l’actuel ordre néocoloniale en vigueur. Voilà pourquoi je ne peux ne pas être candidat parce que je veux donner au peuple l’occasion de faire le bon choix» a-t-il dit avant d’ajouter :
» la transition politique que j’appelle ici est la voie de la sagesse si nous voulons vraiment sortir le Gabon de ses multiples crises et l’éviter un bain de sang post-électoral de plus. Tout compte fait je crois à l’alternance politique au Gabon » a-t-il conclu.
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