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Gabon/politique : Quand les héritiers d’Omar Bongo Ondimba se défoulent sur Ali Bongo Ondimba

Par Thierry Mocktar

Depuis la dernière révision Constitutionnelle et la publication, récente de l’interview accordée par le Président de la République, Ali Bongo Ondimba, à l’hebdomadaire Jeune Afrique dans sa parution en fin de semaine dernière, les spécialistes du chantage et de la transhumance politique dans notre pays sont en constance ébullition.

Une situation anachronique qui est la conséquence d’un réveil tardif d’hibernation de tous ces prédateurs et faucons politiques qui pullulent le Gabon. Dont la stratégie ubuesque de l’appel à la «Paix de braves», lancé par un groupuscule de nature «miasmisériques» en manque de repère et d’équilibre, dans la perspective de la volonté de nomination d’un Vice-président de la République par le chef de l’État, ont opté pour un appel de pied à l’endroit d’Ali Bongo Ondimba en vue de leur offrir de confortables maroquins au prix de multiples trahisons. C’est d’ailleurs cela qui a contraint le chef de l’État, au lendemain de son retour de convalescence, à chassé plusieurs membres de son entourage des arcanes du pouvoir, du gouvernement et même du sérail de la haute administration. De bouffons et trublions de la République, qui estimaient voir arrivée leur heure de «gloire».

Dernièrement, c’est une vidéo de brics-et-brocs qui a circuler sur les réseaux sociaux et mettant en évidence le Secrétaire général de la présidence de la République lisant un décret de nomination du chef de l’État d’un compatriote à la Vice-présidence de la République, fut-il un ancien propre d’Ali Bongo Ondimba. Pour quel impact et quel objectif ? Quand on sait que seul le Président de la République dispose, conformément à la Constitution, d’un pouvoir discrétionnaire de nomination à de hautes fonctions. Tout comme les gabonais sont également confrontés, ses derniers temps, à de déclarations à l’emporte-pièce de la part de certains acteurs politiques, majorité-opposition, confondus dont le dénominateur commun se réclame d’être des «héritiers» politiques du défunt président Omar Bongo Ondimba. Qui, après avoir perdu certains de leurs privilèges imbus d’antan ou se sont vus écartés des rouages du pouvoir ou même de l’appareil étatique, voient effaré arriver leur constant déclin de la scène politique nationale.

Alors qu’il y’a un an à peine, ils ont été mes premiers à monter sur les ergots pour dénoncer le choix d’Ali Bongo Ondimba sur son fils aîné Noureddin Bongo Valentin à occuper la prestigieuse fonction de Coordinateur général des affaires présidentielles (CGAP). Tout comme il est aussi curieux de constater que ceux qui prétendent accompagner et soutenir la politique du chef de l’État (membres du gouvernement-parlementaires-et autres) ne sont toujours pas descendu dans l’arène de leurs fiefs politiques pour sensibiliser les populations sur la nécessité de conjuguer et soutenir les efforts de lutte contre la pandémie de la Covid-19, dont la campagne nationale de vaccination est effective depuis son lancement par le chef de l’État. Mieux les populations ont droit de la part de leurs acteurs politiques à des formes de discours qui ne cadrent pas à la vision presidentielles.

Des discours de politique politicienne empreints d’appel d’un appel de pied au pouvoir pour espérer un retour aux affaires, dont la Vice-présidence de la République ou la nomination au gouvernement de proches, dont la chaleur des hormones semblent être les seules et uniques voient cyniques de soutien à l’action politique d’Ali Bongo Ondimba. Ils attirent la horde de prédateurs et fossoyeurs de la République. Des forfaitures qui devraient être bannis de la conscience de nos acteurs politiques. Alors que la volonté d’Ali Bongo Ondimba cadre désormais avec une nouvelle espérance pour la promotion de la dimension-genre à des postes de responsabilité dans notre pays.

Entendu que l’Égalité Homme-Femme qui est une problématique mondiale et de droit fondamental (charte universelle des Droits de l’Homme) en tant principe de développement humain, est contenu dans l’axe 5 de l’agenda de développement humain de l’Organisation des nations unies (ONU).

Le Gabon dans une vision de développement à long terme impulsé par Ali Bongo Ondimba n’est plus cette nation vouée à des promotions de politiques «pourritiques» et de «ploutocratie». Le Gabon de l’émergence est une vision progressiste qui s’accorde avec la méritocratie. Quid à certains de rallier leurs propres convictions par la traîtrise.

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