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Gabon/Parlement de la transition : encore et toujours des grincements de dents

Libreville, 11 Octobre 2023 Globe infos.

Le CTRI a du pain sur la planche avec la mise en place du Parlement de la Transition. Même si l’on entend dire que ne pouvait pas nommer tout le monde, mais cela ne semble pas convaincre certains compatriotes qui estiment que l’esprit de la Charte aurait été galvaudé, dans le choix des différents membres dudit Parlement de la Transition.

Parmi ces compatriotes vent debout contre les nominations des membres du Parlement de la Transition, il y a Rufin Ntoutoume Mba, secrétaire général de l’Union pour la Nouvelle République (UNR). Rufin Ntoutoume Mba a récemment fait part de son dépit quant aux choix opérés dans ces nominations. Rufin Ntoutoume Mba n’est pas allé par quatre chemins pour dire sa «désapprobation d’autant plus que le chef de la Transition, avait solennellement dit à l’opinion que nous avons changé de régime mais fort est de constater qu’aujourd’hui, ce qu’il a dit ne s’est pas fait. Parce que le PDG à lui seul a près d’une centaine de parlementaires».

Toujours d’attaque, le secrétaire général de l’UNR d’ajouter à sa colère que : «la surprise c’est l’Union nationale qui est un parti politique, qui, à la dernière législature avait qu’un seul député, se retrouve avec plus d’un groupe parlementaire. C’est-à-dire près de 20 parlementaires. Avec trois membres au bureau du Sénat : le président, le 1er questeur et le 4ème secrétaire».

Au regard ces quelques exemples, Rufin Ntoutoume Mba a donc pris tout son courage et «la responsabilité de saisir de la Cour constitutionnelle au fait d’annulation de cette décision (décret). D’autant plus qu’elles (les nominations, ndlr) sont en violation flagrante des dispositions de l’article 46, alinéas 1 et 2 de la Charte de la Transition. (…)».

Et de renchérir que la Charte aurait été piétinnée eu égard au fait que promettant la cohésion sociale, «mais il n’y a cohésion vu qu’elle dispose clairement que les parlementaires sont nommés sur la base des listes qu’auraient proposés les groupements politiques. Alors aujourd’hui on assiste simplement à une marginalisation de la classe politique par le fait que les listes transmises au CTRI ont été élaborées par le bureau de l’Assemblée nationale et le bureau du Sénat. Ce qui est une contradiction flagrante».

 

Kevin-aymard Lelengui

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