Libreville le 28 novembre 2023 Globe infos
Projet phare de l’air Ali Bongo Ondimba lors de son deuxième mandat, Santé pharmaceutique qui est entreprise de fabrication de médicaments située dans la zone économique spéciale de Nkok, broie le noir, victime de la loi malsaine des lobbies de ce secteur lucratif, malgré sa capacité de production et sa qualité de produits à des coûts deux fois moins que d’autres.
Au-delà de l’entendement humain.
Le problème de distribution des produits pharmaceutiques dans les centres de santé locaux a toujours été un véritable casse-tête chinois d’où la vision de l’ancien système de favoriser l’installation d’une entreprise de fabrication de haut niveau des produits pharmaceutiques à moindre coût.
Sauf que curieux est de constater que depuis le lancement des activités de production à l’usine de Santé pharmaceutique, il y a comme une volonté manifeste de ces mêmes autorités à ce que rien ne marche ce qui est absoudre au regard du discours pompeux lu par Ali Bongo Ondimba lors du lancement des activités de cette usine.
Plusieurs questions se dégagent de cette situation comme:
Qu’est ce qui n’a pas marché ?
Pourquoi les médicaments produits par Santé Pharmaceutique ne sont pas accessibles dans toutes les officines pharmaceutiques de la place ?
À ces deux questions, la balle est dans le camp des nouvelles autorités gabonaises, qui doivent vraiment investiguer afin d’édifier l’opinion publique qui ne comprend pas qu’une entreprise aussi performante en termes de productivité et qualitavité, à des prix défiant toute concurrence se retrouve au bord de la faillite, Alors que celles du même secteur d’activité avec des prix deux fois plus élevés se la coule douce sans être inquiétées.
Rappelons à toute fin utile que l’usine de fabrications des médicaments de Santé pharmaceutique est la troisième de toute l’Afrique, avec une capacité de production des génériques qui peut couvrir l’ensemble du territoire national en médicaments. Surtout que la politique de celle-ci est de mettre sur le marché, des médicaments de qualité à moindre coût.
Pour Firmin Ondo Aba’a, un observateur averti de la situation, trouve que «l’agence du Médicament doit jouer franc jeu et faire de vrais rapport. Car, comment comprendre que, elle qui est la caution morale du secteur ne puisse pas régler cette situation Alors qu’elle travaille en étroite collaboration avec l’entreprise en question» a-t-il dit avant d’ajouter.
» Où est donc passé l’arrêté qui donnait à Santé pharmaceutique l’exclusivité de vente de près de 21 produits sur le marché national?
Que fait l’Office Pharmaceutique Nationale ?» S’est-il exclamé ? Avant de conclure
» Ce pays me dépasse tout ce qui est bon connait des problèmes nous, riverains étions déjà content lorsque l’annonce avait été faite voilà qu’aujourd’hui les médicaments manquent et quand tu as la chance de trouver ils sont hors de prix. Vivement que les nouvelles autorités gabonaises qui sont venues libérer ce pays libèrent ce secteur très important.»
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