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Éditorial : Cédric Mendome, le choix du renouveau

La rédaction 066867376 Globe Infos.

En politique, chaque engagement est un serment, chaque rupture une résurrection. Ce vendredi 14 février 2025, alors que le monde célèbre l’amour, Cédric Mendome choisit de tourner une page, non sans douleur, mais avec une détermination inébranlable. Son départ de l’UPR, après près de deux ans de militantisme acharné, ne relève ni de la fuite ni du renoncement, mais bien d’un choix mûrement réfléchi.

Il est des décisions qui transcendent les ambitions personnelles. Mendome s’adresse avant tout à ceux qui l’ont suivi, à ces compagnons de route qu’il a convaincus de rejoindre l’UPR, et à qui il doit aujourd’hui des explications, même succinctes. Son départ est un signal, une rupture assumée avec un parti dont il n’épouse plus la vision. “Deux personnes ne marchent pas ensemble sans qu’elles ne s’accordent”, rappelle-t-il, invoquant la sagesse biblique. Une manière de dire qu’il ne peut plus avancer dans une direction qui n’est pas la sienne.

Mais ce n’est pas un adieu. Bien au contraire. Son discours, sobre mais lourd de sens, laisse entrevoir une suite, un nouvel horizon politique. “DIEU voulant, dans les tous prochains jours, je reviendrai vers vous afin de vous annoncer ma vision politique.” Ces mots traduisent la promesse d’un engagement renouvelé, d’un combat qui continue, mais sous une autre bannière, plus en phase avec ses convictions profondes.

Mendome ne quitte pas seulement un parti ; il embrasse un destin. Il revendique sa liberté, sa loyauté envers ceux qui lui ont fait confiance et, surtout, son refus d’emprunter une voie sans issue. Son message est clair : il n’a pas trahi, il ne trahira pas. Ce départ n’est pas une fin, mais le début d’un autre chemin, celui d’un homme en quête d’une cohérence politique plus juste et plus fidèle à lui-même.

Si certains se demandent ce que l’avenir lui réserve, une certitude demeure : Cédric Mendome n’a pas fini de faire parler de lui. La scène politique gabonaise doit désormais compter avec cet homme qui, même dans la rupture, reste fidèle à une cause : celle de ceux qui croient encore en une politique intègre et sincère.