Par Piaco la plume.

En moins de dix jours, Marc Ona Essangui, tête de liste de l’Union Démocratique des Bâtisseurs (UDB) dans le département du Woleu, aura parcouru l’ensemble des cinq cantons de ce territoire réputé difficile d’accès. Une performance politique et logistique qui, à elle seule, illustre la détermination de ce candidat à inscrire sa campagne sous le sceau de l’engagement et du courage.

Le dernier acte de cette tournée, ce jeudi 25 septembre, s’est joué dans le canton Bissok, considéré comme un « canton présidentiel », car terre natale du chef de l’État Brice Clotaire Oligui Nguema. Dans les villages de Bissok centre, Koumassi et Woleu Yat, la mobilisation fut à la hauteur de l’enjeu : massive, vibrante et hautement symbolique.

Un discours de crédibilité et de rupture

Face à une foule compacte, Marc Ona Essangui a martelé son credo politique :
« Je suis un homme crédible, un homme de vision. Je ne fais pas de la politique politicienne. Je suis un bâtisseur… »
Derrière cette formule, se dessine une posture de rupture avec des pratiques longtemps décriées au sein de la gouvernance locale : clientélisme, détournements et gestion approximative. Le candidat s’aligne ainsi avec le discours du président Oligui Nguema, qui ne cesse de rappeler que « le pays n’a plus besoin d’hommes qui détournent, mais d’hommes engagés pour l’intérêt général ».

Le défi de l’enclavement

Le département du Woleu est connu pour ses routes impraticables, ses villages reculés et son enclavement quasi chronique. Y effectuer une tournée complète en moins de dix jours relève d’un exploit, salué jusque dans les rangs adverses. La logistique déployée, l’endurance physique et la proximité affichée avec les populations témoignent de la volonté de Marc Ona Essangui de braver les obstacles pour aller à la rencontre de chaque électeur.

Un message fort en conclusion

En clôturant sa tournée par le canton Bissok, hautement symbolique, Marc Ona Essangui envoie un signal fort : son ancrage local ne fait pas de doute, et sa candidature se veut celle d’un bâtisseur à l’écoute des réalités du terrain.
Plus qu’un simple périple électoral, cette traversée du Woleu apparaît comme une démonstration de bravoure et de conviction politique.