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Lancement de la campagne Gabon 2025 : Marc Ona Essangui, la voix et la vision d’un département en quête de guide

Par Piaco la plume.

Figure emblématique de la société civile gabonaise, Marc Ona Essangui entre en politique sous la bannière de l’UDB. Dans un département du Woleu longtemps privé de cap clair, il se présente comme le leader attendu, porteur d’un projet de transparence, de justice sociale et de développement durable. Lors de la conférence de presse de lancement de la campagne il a décliné son programme de société axé sur cinq points majeurs.

Un rendez-vous avec l’Histoire.

Le 17 septembre 2025 à Oyem l’Union Démocratique des Bâtisseurs (UDB) lançait officiellement sa campagne dans le département du Woleu qui compte cinq cantons. À la tribune, un nom connu de longue date pour son franc-parler et son engagement citoyen : Marc Ona Essangui.
Homme de convictions, militant de l’ombre devenu figure de proue, il s’avance désormais en politique avec la promesse d’incarner la rupture. Dans un territoire meurtri par l’oubli, il entend répondre à une attente silencieuse mais profonde : celle d’un guide capable de réconcilier gouvernance et confiance.

L’incarnation d’une promesse

Choisi comme tête de liste par l’UDB, formation politique née sous l’impulsion du président Brice Clotaire Oligui Nguema, Marc Ona endosse le rôle de “bâtisseur”. Trois décennies de combat pour la justice sociale, la défense de l’environnement et l’inclusion des exclus forgent aujourd’hui sa légitimité.
« Je n’ai pas attendu d’être aux côtés du président Oligui pour défendre les laissés-pour-compte », ajoute-t-il. Cette parole ferme et assumée dessine déjà les contours d’un leadership nouveau, enraciné dans l’expérience et l’exigence morale.

Tourner la page d’un passé pesant

Le diagnostic est implacable : héritage d’un demi-siècle de gouvernance marquée par l’opacité et la confiscation des ressources, le Woleu a été laissé en marge des priorités nationales. Marc Ona promet d’inverser la logique, en inscrivant son action dans une dynamique de reddition des comptes et de participation citoyenne.
Son ambition ne se résume pas à une simple alternance locale ; elle rejoint l’histoire politique gabonaise où chaque chef d’État a bâti son parti comme instrument de refondation. L’UDB s’inscrit dans cette lignée. Marc Ona, lui, veut en incarner la traduction concrète au cœur du département.

Cinq chantiers pour un renouveau
Avec ses 35 colistiers, le candidat propose un pacte clair, structuré autour de cinq priorités :

  1. Santé pour tous, jusque dans les villages oubliés.
  2. Infrastructures de proximité, pour relier les communautés et rompre l’isolement.
  3. Éducation et jeunesse, leviers d’émancipation et de transformation sociale.
  4. Transparence et gouvernance, socle d’une confiance restaurée.
  5. Économie locale et durable, moteur d’une prospérité partagée.

À cette feuille de route s’ajoute une valeur cardinale qu’il revendique : la « bienveillance réciproque », ciment d’un pacte moral entre élus et citoyens.

Un pari politique audacieux
Certes, Marc Ona est un novice de l’arène électorale. Mais son ancrage social et son expérience militante font de lui une figure singulière dans un paysage politique saturé de carrières usées. Son entrée en politique suscite autant d’espoirs que d’interrogations. Le Woleu, longtemps en quête d’un visage rassembleur, semble trouver en lui un horizon attendu depuis des décennies.

L’épreuve des urnes

Le scrutin du 27 septembre s’annonce comme un moment de vérité. Pour l’UDB, ce sera un test grandeur nature. Pour Marc Ona, un baptême du feu. Sa capacité à transformer la sympathie en votes concrets dira si, oui ou non, le Woleu est prêt à écrire une nouvelle page de son histoire politique.
Dans les urnes, au-delà des calculs partisans, se jouera la réponse à une question centrale : Marc Ona Essangui peut-il devenir ce guide que le département attendait depuis si longtemps ?