Boulevard de la Transition : Oligui Nguema siffle la fin des dérives et impose l’État juste
Par Thomas René. Libreville, 17 Juin 2025
Alors que les travaux d’aménagement du Boulevard de la Transition affectent temporairement plusieurs familles à Libreville, le Président de la République, S.E. Brice Clotaire Oligui Nguema, a fait un choix à forte valeur symbolique et politique : se rendre personnellement auprès des populations sinistrées de Plaine Orety et des abords de l’Assemblée nationale. Un geste fort qui conjugue écoute, humanisme et autorité, face à une situation à fort potentiel de récupération.

Par cette présence sur le terrain, le Chef de l’État oppose à l’agitation politique et à la surenchère émotionnelle un leadership républicain fondé sur l’équilibre : garantir l’ordre, mais aussi la justice sociale. Il a rappelé que si les opérations de déguerpissement sont légales et conformes aux textes, elles ne sauraient s’affranchir de la nécessaire dimension humaine qu’exige la situation. Gouverner, ce n’est pas punir : c’est assumer, entendre et réparer.
Une démarche résolument inclusive et constructive
À l’issue de ces échanges directs avec les sinistrés, le Président a convoqué le même jour, lundi 16 juin, une réunion de concertation au Palais présidentiel. Étaient présents autour de la table : le collectif des sinistrés, les représentants du ministère de l’Habitat, ainsi que l’ensemble des parties prenantes impliquées dans la gestion de l’opération.

Cette rencontre avait un objectif clair : faire le point sur les cas non encore pris en charge, et dégager ensemble des solutions concrètes, équitables et durables pour leur relogement ou indemnisation. Le dialogue a donc remplacé la polémique, la recherche de solutions a pris le pas sur l’exploitation des détresses. Une démonstration de responsabilité.
Un comité de suivi pour garantir l’action et la transparence
Mieux encore : pour donner corps à cette démarche participative et garantir un suivi rigoureux des décisions prises, un comité de suivi a été mis en place, placé sous la coordination du Vice-Président de la République. Ce comité aura pour mission de superviser la mise en œuvre effective des engagements, en étroite collaboration avec les services techniques, les autorités locales et les représentants des sinistrés.

Il ne s’agit donc pas de simples promesses à l’emporte-pièce, mais d’un engagement structuré, traçable, et surtout contrôlable. Une manière de restaurer la confiance entre l’État et les citoyens, dans un climat parfois empoisonné par des tentatives de manipulation.
Faire taire les stratégies de discorde et les agitateurs intéressés
Dans cette affaire, il est clair qu’au-delà de la souffrance réelle des populations, certains acteurs – politiques ou issus d’une société civile à la carte – ont tenté de surfer sur le mécontentement pour en faire un outil de division. Entre insinuations malveillantes, nostalgie d’un pouvoir perdu ou agendas souterrains, tout semblait bon pour créer artificiellement un antagonisme entre le Chef de l’État et son ancien Premier ministre. Une manœuvre stérile, que la fermeté présidentielle vient désamorcer.

En assumant publiquement son rôle de médiateur en chef, tout en gardant la main ferme sur les principes de l’État de droit, Brice Clotaire Oligui Nguema a coupé court aux tentatives d’exploitation politique de la situation. Le bal des sorciers est terminé. Le rideau tombe sur les improvisations partisanes. La République, elle, reste debout.
Une solidarité citoyenne saluée par la République
Dans cette épreuve, l’acte altruiste d’une compatriote ayant accueilli provisoirement plusieurs sinistrés a aussi été mis en lumière par le Président. Ce geste de solidarité, salué avec force, rappelle que la Nation gabonaise se construit aussi dans les valeurs humaines partagées, loin des calculs politiciens. Le peuple gabonais, dans ses élans les plus simples, montre la voie que le politique doit suivre : celle de la dignité.
En définitive, l’heure est aux solutions, pas aux slogans
Le Président de la République n’a pas fui ses responsabilités. Il n’a ni cédé à la facilité du silence, ni à celle des discours purement compassionnels. Il a choisi le terrain, le dialogue, et surtout l’action. Par cette méthode, il siffle la fin de la récréation politicienne sur un dossier douloureux, mais éminemment révélateur de la mutation en cours dans la gouvernance nationale.
Il faut maintenant que les décisions prises se traduisent en actes tangibles. Que la commission d’enquête, déjà annoncée, et le comité de suivi travaillent dans la transparence et l’équité. Que les promesses se convertissent en logements, en réparations, en confiance retrouvée.
Le message est limpide : la République gabonaise n’est pas un théâtre d’agitation, mais une maison commune. Et à sa tête, un Président qui entend gouverner avec justice, sans faiblesse, mais avec l’humanité que réclament les temps.