Par Thomas René.

Libreville, 11 septembre 2025. L’assemblée générale de la Section Gabon de l’Union internationale de la presse francophone (UPF), réunie ce mercredi à l’Odika de Louis, a renouvelé sa confiance à Désiré Ename. Le journaliste poursuivra ainsi un nouveau mandat de trois ans à la présidence de la section nationale. Cette reconduction intervient dans un contexte marqué par une autre annonce majeure : Libreville abritera, du 4 au 7 novembre prochain, les assises annuelles de l’UPF, centrées sur un thème d’actualité brûlant : « L’Intelligence artificielle (IA) ».

Une confiance renouvelée

Les travaux de l’assemblée générale se sont ouverts par la lecture du bilan moral du bureau sortant. Présenté par François Ndjimbi, vice-président chargé du Secrétariat général, ce rapport a dressé un panorama des activités menées depuis 2022 : campagnes d’adhésion auprès des confrères, plaidoyers auprès des hautes autorités gabonaises et démarches diplomatiques au sein de l’UPF pour obtenir l’organisation des assises 2025 à Libreville.
Un bilan jugé satisfaisant, salué par l’assistance, qui a validé sans réserve la reconduction de Désiré Ename à la tête de l’organisation nationale.

Libreville, capitale francophone de la presse

La réélection de Désiré Ename coïncide avec une échéance d’importance pour le paysage médiatique gabonais. Pour la première fois, la capitale accueillera les assises internationales de l’UPF, rendez-vous annuel qui réunit journalistes, éditeurs, dirigeants de médias et experts venus de l’ensemble de l’espace francophone.
Selon le président réélu, les préparatifs avancent « à un rythme soutenu » et concernent aussi bien l’accueil des délégations internationales que la mobilisation des professionnels locaux.

L’intelligence artificielle au cœur des débats

En choisissant pour thème « L’Intelligence artificielle », l’UPF inscrit ses réflexions dans l’un des grands bouleversements contemporains qui affecte déjà les pratiques journalistiques et questionne l’avenir de l’information.
« Ces assises seront un espace de réflexion sur les mutations qui bouleversent le monde médiatique, mais aussi un forum de défense de la liberté de la presse », a déclaré Désiré Ename devant l’assemblée.

Un plaidoyer réussi

L’obtention de l’organisation de cet événement international est le fruit d’un intense plaidoyer, mené depuis plusieurs mois par la section gabonaise auprès de l’UPF internationale et des autorités locales. Le président a rappelé que cette réussite doit désormais se doubler d’une mobilisation collective pour garantir le succès logistique et symbolique de ce rendez-vous d’envergure.

Avec ce nouveau mandat, Désiré Ename entend inscrire son action dans la continuité, en renforçant l’ancrage de l’UPF au Gabon et en donnant aux journalistes locaux une voix plus forte dans l’espace médiatique francophone.