Vieux de plus de quarante décennies, le chemin de fer Gabonais qui avait eu son temps de gloire dans ses débuts aux années 1978- 80…, avait commencé au fil des années à présenter des signes d’amortissement source de plusieurs incidents enregistrés de temps en temps tout le long de ses 648 km. Après plusieurs mutations, la Société d’exploitation du Transgabonais (SETRAG) est à ce jour le garant de la gestion de cet édifice.

En effet, c’est conscient de ces réalités dûes à la vétusté des ses installations et l’envie de s’arrimer aux nouvelles normes en matière d’exploitation des chemins de fer que la Setrag, filiale du groupe Eramet a, avec ses partenaires dont l’état Gabonais initié le PRN, qui est un vaste programme ambitieux de remise à niveau de toute l’entreprise tant sur le plan technique que social.

Innovations techniques dues au PRN gage des belles performances enregistrées

Longue de 648 Kms, partant de Libreville pour Franceville, le chemin de fer gabonais compte à ce jour, 225 kilomètres entièrement rénovés. Les bi-blocs avec leurs 50 années de résistance ont remplacé les traverses en bois qui exigeaient un recyclage tous les 15 ans. Mieux les rails de 50 kg ont fait de la place à ceux de 60 kg plus solides, durables et mieux adaptés au volume du trafic que subit la voie ferrée. Au cours de ces travaux et obéissant au programme, l’entreprise a procédé au rallongement des voies de croisements dans quatre gars pour le stationnement de trains. Et pour couronner le tout la SETRAG a réhabilité plusieurs anciennes voitures et en acheter d’autres. Ce qui accroît sa capacité de transport.

Forts de ces efforts, le temps de stationnement dans les gares et de détresse des trains, est fortement réduit concourant ainsi au raccourcissement du temps de parcours au grand bonheur des voyageurs dont quelques avis nous ont été donnés.

Pour M.William passager en provenance de Lastourville: « Nous sommes arrivés ce matin à 5h45mn.Une bonne nouvelle pour nombre des passagers que nous sommes. Moi je suis agent d’une banque de la place.En arrivant à cette heure, j’ai le temps de m’apprêter pour mon service. Félicitations à la Setrag! »

P.Amelie embarquée à Moanda n’est pas en reste: « Très franchement je ne sais quoi dire, sinon me réjouir de ce que l’on arrive désormais à temps. Ici suis en transit, car je réside à Port gentil. Après ici, j’irai directement au Port Mole où je dois reprendre mon voyage en bateau et pour cela j’ai tout le temps. Que vivement cela dure! »

À O.Aloise parti de la gare de Booue de dire : « Cette amélioration est certainement due à la pression que met l’Artf sur Setrag. C’est la preuve qu’il y a un réveil de ce côté, ce qui arrange les passagers que nous sommes. Bravo à tous pour les efforts consentis! »

Et à T.Clarisse passagère embarquée à Franceville de conclure : « Le train circule parfaitement de Franceville à Ndjolé ce qui permet de gagner en temps. Lorsque le tronçon Ndjolé- Libreville sera fluide, les délais seront plus courts. Mais aujourd’hui nous nous réjouissons de ce que désormais on arrive le matin, ce qui permet de vaquer à nos occupations« .

Au regard de tous ces témoignages, les dirigeants de la SETRAG comme leurs passagers ne souhaitent qu’une seule chose voir le PRN aller à son terme pour une meilleure exploitation de l voie ferrée.

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Olam Palm Gabon célèbre une avancée significative dans la cadre de son dialogue social engagé avec ses employés dans la négociation de son accord d’établissement.

Signé ce samedi 13 avril 2024 en présence de l’inspection du travail en charge du secteur agricole, les partenaires sociaux et le top management d’Olam Palm Gabon, cet accord met en lumière l’engagement continu de l’entreprise envers ses salariés et vise à améliorer leurs conditions de vie et de travail, tout en promouvant les valeurs de partenariat et de respect mutuel.S’arrimant aux conventions internationales du travail, cet accord assure le respect du code du travail, promeut le bien-être des employés et assure une rémunération compétitive dans le domaine agricole.

Avec un effectif total de 10,568 employés, dont 4,255 employés directs, cette étape essentielle renforce les liens au sein de l’entreprise et témoigne de l’engagement constant d’Olam Palm Gabon envers ses employés, dans le but de créer un environnement de travail équitable et propice à leur épanouissement.

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Le week-end pascal a été fortement marqué par une intense activité politique dans le Grand Libreville. Cela se comprend aisément. A la veille de l’ouverture du Dialogue national inclusif, mardi 02 avril, une mise en branle des politiciens a été perceptible. Chacun avec sa tonalité et ses éléments de langage. Il fallait faire entendre sa voix.

Le Front Patriotique Gabonais (FPG), n’était pas en reste. le samedi 30 mars, pour s’exprimer sur les préoccupations qui sont les leurs, et qui concernent la vie de la nation. Notamment dans le domaine de l’économie gabonaise que le FPG entend changer des paradigmes, pour s’extirper des aspérités des méthodes de gestion peu orthodoxes de l’ancien régime déchu. Il faut éviter les erreurs et errements du passé.

Par la voix de son président, Gérard Ella Nguema, tout en ayant foi à la volonté et au dynamisme du Comité pour la transition de la restauration des institutions (CTRI) de changer la donne, n’a pas moins manqué d’interpeller le « gouvernement sur les choix économiques et d’investissements dans lesquels certains ministres engagent l’Etat ; des choix qui risquent à nouveau de retarder la marche de notre pays vers le progrès ».

L’inquiétude du FPG est à prendre au premier degré, histoire de ne plus retomber dans les travers de la gestion épicière du pouvoir déposé le 30 août 2023, par le général de brigade, Brice Clotaire Oligui Nguema et ses frères d’armes encartés dans le CTRI. Gérard Ella Nguema et les siens insistent que, profitant de la concertation nationale qui s’ouvre ce mardi, que les questions économiques ne soient pas éludées par les participants.

Tout en faisant un rappel des multiples échecs des anciens gouvernements du régime déchu, Gérard Ella Nguema n’a pas manqué de revenir sur la problématique récurrente de la vie chère. Laquelle, selon le président du FPG, que « depuis des décennies, les gouvernements gabonais qui se sont succédé ont utilisé la même méthode pour lutter contre la vie chère ». Et qu’au « lieu d’augmenter la production, il opte à chaque fois pour la mise en place d’une mercuriale et le financement de quelques produits identifiés sur lesquels ils baissent les prix. Mais malheureusement, les prix des produits n’ont jamais cessé d’augmenter d’année en année. Cette méthode se révèle donc inefficace pour lutter contre la vie chère (…) », a ajouté Gérard Ella Nguema.

Gérard Ella Nguema est aussi revenu sur certains grands projets, à l’instar du fer de Bélinga, du manganèse de Moanda, et du rachat récemment de la société pétrolière Assala. Au FPG, on souhaiterait que les conventions avec les sociétés qui exploitent ces ressources minières, pétrolières et forestières ne soient pas biaisées. Que l’Etat, sous l’ère du CTRI ne se laisse pas embobiner avec des contrats qui pourraient encore faire grincer les dents. Que les autorités ne se laissent pas gruger par des partenaires voraces.

Sur le rachat d’Assala, Gérard Ella Nguema s’est longuement prononcé, un brin circonspect : « (…). Si le gouvernement insiste à s’approprier Assala à travers Gabon Oil Company, il y a un risque que cette entreprise ne prospère pas. Les directeurs généraux de Gabon Oil Company ne peuvent pas gérer de façon optimale cette entreprise, ils auront le sentiment qu’ils sont de passage à ce poste, ils profitent du temps qu’ils sont encore là. Assala qui a coûté plus de huit cent milliards à l’Etat gabonais risque d’être revendu à d’autres entreprises internationales à moindres coûts. (…) ».

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Olam Rubber Gabon célèbre la conclusion fructueuse des négociations de sa convention d’entreprise. Ces discussions ont abouti à un accord historique signé le 12 mars 2024, marquant un engagement fort envers le bien-être de ses employés.

Sous la facilitation du Directeur des Relations Internes (DRI), les négociations ont réuni l’employeur, les syndicats de base et le

 collectif des travailleurs. Valable pour une durée de 5 ans, cet accord ambitieux met l’accent sur l’amélioration des conditions de travail des salariés directs de l’entreprise.

L’accord prévoit des mesures variées pour renforcer la situation des employés en ligne avec le tronc commun des conventions et des

 avantages issus de la négociation. Cet accord témoigne de l’engagement de la société Olam Rubber en faveur du respect des conventions internationales du travail, du respect du

 code du travail, de la négociation collective et du bien-être de ses employés. L’objectif est d’offrir une rémunération attractive dans le secteur agricole et de garantir la pérennité de l’entreprise à long terme.

Le volet social de l’accord est marqué par la mise en place d’une mutuelle des employés s’inspirant de l’exemple de la Mutuelle Agricole

 Générale de la société Olam Palm Gabon (MAG).

Ces mesures sont destinées à contribuer au bien-être social des employés en plaçant leur épanouissement au centre des priorités de l’entreprise.

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La lutte contre la cherté de la vie est un combat d’ensemble et de longue haleine. Chacun dans son domaine d’activité, pour alléger le plus grand nombre est appelé à multiplier des stratégies, pour parvenir à inverser la tendance. Bien que le gouvernement de transition déploie d’énormes efforts dans cette lutte contre la vie chère – avec la mise en place d’une nouvelle mercuriale dès le 18 mars -, il n’en demeure pas moins vrai, que d’autres pans de la société, il faut être non seulement imaginatif, mais en plus créatif et inventif, dans les mécanismes contre la hausse des prix.

Dans cet esprit d’une lutte d’ensemble et concertée contre la vie chère, la mutualisation des efforts, comme des partenaires est un plus, pour les administrations publiques et parapubliques. D’où, à Gab’Oil, ça phosphore davantage. Non seulement pour booster les choses, mais aussi les capacités de production de cette entité, pour le grand bonheur des consommateurs. Lesquels n’attendent qu’être soulagés avec des coûts raisonnables.

A preuve : depuis le 9 mars, jusqu’au 24 du mois en cours, une délégation de Gab’Oil est attendue dans l’Empire du milieu (Chine), précisément dans les villes de Shanghai et Guangzhou en République Populaire de Chine. Une mission de prospection, histoire de sceller des partenariats, afin de booster davantage l’offre de Gab’Oil. Pour cela, la délégation qui a à cœur la lutte contre la vie chère, et face aux exigences de réduction du prix de la bouteille de gaz butane, a déjà ciblé plusieurs fournisseurs à l’expérience avérée. Ces négociants ont la capacité de faire en sorte que Gab’Oil puisse atteindre ses objectifs avec des coûts plus intéressants.

La délégation de Gab’Oil, après avoir pris connaissance des critères techniques relatifs aux normes en vigueur au Gabon, ne s’est pas envolée en Chine sans une vision bien déterminée des fournisseurs visés. Parmi lesquels, l’usine et les installations de la société Shanghai Eternal Faith Industry Company Ltd (SEFIC) à Shanghai, première escale dès le 12 mars des missionnés de Gab’Oil. Une visite de la délégation gabonaise pour voir tous les contours liés à la fabrication des bouteilles, aux procédures de contrôles techniques et de validation. Histoire de répondre à la réglementation.

Après Shanghai, la délégation de Gab’Oil a prévu poursuivre son séjour en Chine Guangzhou. Dans cette ville industrielle chinoise aussi, il y a la visite des fournisseurs spécialisés dans la fabrication d’équipements de protection individuelle (EPI), d’équipements de protection collective (EPC) et d’uniformes de travail. D’autant plus qu’à Gab’Oil, il a été remarqué que les EPI, EPC et la tenue de travail faisaient cruellement défaut pour les agents de ses essenceries. Comme palliatifs en attendant des équipements de qualité, Gab’Oil a dû s’approvisionner localement pour équiper son personnel.

Il faut aussi souligner que dans le vaste mouvement de son extension, en termes de projets structurants, Gab’Oil projette la création de nouveaux points de vente. Ce qui signifie un déploiement pour des solutions pérennes, afin d’offrir à ses agents, des équipements qui répondent aux normes du secteur. Pour qu’ils travaillent dans des meilleures conditions, et surtout optimales.

Dans cette perspective, à Gab’Oil, on prouve à suffisance qu’on est résolument guidés pour l’atteinte des missions assignées, vers des nouvelles pistes de rationalisation et d’optimisation de coûts. La performance est ainsi en marche à Gab’Oil.

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Libreville, le 11 mars 2024 Globe Infos.

Classé parmi les piliers de l’économie locale, AGL par son premier responsable a été reçu en audience par le numéro un Gabonais Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA. Ci-dessous l’intégralité du communiqué y relatif.

COMMUNIQUÉ DE PRESSE

LE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE DU GABON A REÇU EN AUDIENCE LE PRESIDENT DU GROUPE AGL

Le Président de la Transition, Président de la République du Gabon, Chef de l’État Son Excellence le Général Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA, a reçu en audience le jeudi 7 mars 2024 au Palais de la Rénovation à Libreville au Gabon, Philippe LABONNE, Président du Groupe Africa Global Logistics (AGL).

L’audience s’est déroulée en présence du Ministre des Transports, le capitaine de vaisseau Dieudonné Loïc NDINGA MOUDOUMA, du Ministre de l’Economie et des Participations, Mays MOUISSI, du Directeur de Cabinet Privé du Président de la Transition, Victorine TCHICOT, du Directeur Général de l’OPRAG, Martin BOGUIKOUMA, du Directeur Général des Solutions Portuaires de AGL, Olivier DE NORAY, et du Directeur Général de AGL au Gabon Patrick GERENTHON.

Monsieur Philippe LABONNE a mis à profit cette audience pour présenter le plan d’investissement du Groupe au Gabon pour l’année 2024, dans le secteur portuaire et logistique, qui s’élève à plus de 25 milliards de francs CFA.

Les investissements prévus se déclinent en trois volets stratégiques. Le volet portuaire à Libreville et Mayumba avec l’acquisition de deux (2) nouveaux portiques de quai et cinq (5) portiques de parc (RTG), destinés à Owendo Container Terminal, filiale du groupe AGL, qui permettra de doubler la capacité de manutention des navires arrivant à Owendo, la possibilité d’investir dans le nouveau port minéralier de Mayumba.

Le volet logistique avec le développement des hubs de dessertes intérieures à Franceville et Lastourville pour faciliter les activités industrielles des opérateurs économiques et en parallèle, des investissements dans du matériel ferroviaire, tels que des wagons et locomotives aux côtés de la SETRAG.

Sur le volet naval, le Groupe envisage de renforcer les activités du chantier naval DPS à Port-Gentil avec l’acquisition d’un dock flottant d’une capacité de 4000 tonnes afin de créer de plus d’activité.

 » Nous sommes très honorés d’avoir été reçus par le chef de l’Etat à qui je réitère la gratitude du Groupe. Cette audience témoigne à suffisance de la volonté réaffirmée du Président de la Transition, le Général Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA, d’œuvrer au développement de nouveaux investissements au Gabon. AGL est un acteur qui entend contribuer chaque jour un peu plus à la transformation et au développement socioéconomique du pays en y renforçant ses opérations. Les investissements prévus démontrent notre volonté de jouer un rôle clé dans la croissance économique du pays et vont induire localement une augmentation de nos effectifs composés à 98% de Gabonaises et Gabonais « , a déclaré Philippe LABONNE, Président du Groupe AGL.

A propos d’AGL Gabon (Africa Global Logistics)

AGL assure grâce à ses 1 100 Collaborateurs au Gabon, les prestations de manutention portuaire, de consignation maritime, de logistique transit et de commission en douane. Nous proposons à nos clients un service de proximité, une parfaite connaissance des marchés et une maîtrise des opérations de bout en bout de la chaîne logistique. AGL est engagé aux côtés des autorités gouvernementales et portuaires, pour lutter contre la vie chère et contribuer à la croissance économique et sociale du Gabon, tout en menant sur le plan social et dans le cadre de notre politique interne de mécénat, une politique active de soutien aux populations gabonaises orientée vers la jeunesse.

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Des aveux même du directeur général Christian Magni, le programme Tremplin vise à « des jeunes femmes et jeunes hommes intégrant Setrag à contribuer à son développement au travers des projets en cours et futurs ». Son lancement a eu lieu le 5 mars 2024 à Owendo, lieu du siège de la Setrag.

Très engagée dans l’employabilité des jeunes et la modernisation de ses infrastructures, la Société d’Exploitation du Transgabonais s’est engagée depuis 2017 dans une vaste réalisation d’un vaste programme de modernisation de la voie ferrée , dans la formation des collaborateurs formés, compétents et engagés pour faire de cette entreprise une référence du chemin de fer en Afrique.

C’est dans ce contexte que la direction générale a sélectionné 15 jeunes professionnels qui auront la chance de travailler aux côtés des équipes expérimentées, en participant à des projets stratégiques et contribuer activement à l’évolution de l’entreprise. Durant cette période probatoire, les intéressés pourront bénéficier d’un mentorat et de l’expérience des hauts cadres dirigeants de la Setrag au travers des modules d’enseignement et d’une formation de qualité dispensée par des experts reconnus de la SNCF, de l’Office national des Chemins de fer du Maroc et de la BGFI Business School.

La cérémonie qui s’est déroulée devant un parterre des personnalités, notamment le les représentants des ministres du Travail des Transports, de l’Autorité de Régulation de Transport Ferroviaire, ainsi que du directeur de l’Institut Ferroviaire de France qui ont tous reconnu la pertinence de leurs partenariats avec la Setrag, ont salué l’initiative de la direction générale qui ne ménage aucun effort pour moderniser cet outil professionnel, épine dorsale de l’économie gabonaise qu’est la Setrag, qui a enregistré entre 2016 et 2018, le départ de plus de 400 agents expérimentés , créant ainsi un déficit de compétences opérationnelles clés dans les domaines de la maintenance voie, la gestion des circulations, la finance, la sécurité ferroviaire, la gestion des ressources humaines, etc. Une saignée qui ne s’instompera pas, car dans les cinq prochaines années plus de 50 cadres expérimentés feront valoir leurs droits à la retraite, d’où les précautions prises aujourd’hui par le Comité de Direction de la Setrag pour ,comme dire que « gouverner c’est prévoir ».

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Participant à la conférence panafricaine des femmes leaders, qui se tient du 3 au 6 Mars 2024 au Caire, Égypte, Mme Hermelia Hayes Mbadinga, Vice-Présidente des Ressources Humaines chez Olam Palm et Olam Rubber Gabon , a été distinguée par le Ministre égyptien de la Planification et du Développement Économique, le Dr Hala El Said.

Cette récompense est le fruit de sa contribution exceptionnelle à l’Agenda 2063 de l’Union Africaine, soulignant son engagement indéfectible pour l’avancement des femmes. Une reconnaissance bien méritée pour son impact significatif dans le domaine.

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Pour sa phase inaugurale, le projet ciblera près de 6000 élèves de cinq localités situées le long du Transgabonais où il sera déployé six bibliothèques équipées chacune de livres et du kit multimédia « Ideas Cube », c’est à dire des serveurs hors ligne développés par l’ONG Bibliothèques Sans Frontières comprenant 250 livres physiques et des milliers de documents pédagogiques disponibles grâce aux kits multimédias composés d’un serveur et de dix tablettes.

La cérémonie du 28 février 2024 organisée dans la Cour de la gare ferroviaire d’Owendo Virié est l’aboutissement d’un partenariat tripartite engageant le groupe Eramet et ses filiales Comilog et Setrag, l’ONG Bibliothèques sans Frontière et le gouvernement gabonais via son ministère de l’Education nationale et de l’Education Civique. Ce projet entre dans le cadre du programme d’Eramet dénommé « Eramet Beyond for contributive impacts » qu’il finance dans les pays où il est implanté et a pour but de contribuer à la réduction des inégalités.

Ainsi, les Lycées des villes de Ntoum, de Ndjolé, de Booué, de Lastourville et de Moanda situés le long du chemin de fer Transgabonais vont profiter de bibliothèques physiques et numériques. Chaque établissement recevra 250 livres physiques et plusieurs milliers de contenus pédagogiques disponibles sur des serveurs hors ligne. Les apprenants candidats au baccalauréat auront à leur disposition, 4000 cartes mémoires Kajou contenant des ouvrages pédagogiques.

« Lire pour l’Avenir » est un chemin de savoir, un projet dont la mission préparatoire s’est déroulée en novembre 2023, avec la participation de représentants du Groupe Eramet, de ses filiales Comilog et Setrag, ainsi que l’Organisation Non Gouvernementale, Bibliothèques sans Frontières. Sa présentation aux autorités du ministère de l’Education nationale, mais aussi aux préfets de départements et de chefs d’établissements des localités concernées précitées a reçu leur adhésion.

Toute chose qui fait dire à Virginie Chassey, directrice développement durable d’entreprise d’Eramet que « la nouvelle initiative consistant à déployer des bibliothèques physiques et numériques permet de fournir des contenus variés et attractifs aux lycéens pour soutenir leur gout pour la lecture et favoriser leur réussite scolaire. Je suis profondément attachée à la formation et à l’épanouissement personnel par la connaissance. Au nom d’Eramet, je suis très heureuse de contribuer à aider les jeunes générations à construire leur avenir et à avoir les mêmes chances de réussite aux examens ».

Même tonalité pour le Vice-président de l’ONG Bibliothèques Sans Frontières, Edouard Delberdé dont « les cartes dénommées Passe ton Bac sont prêtes à être insérées dans les smartphones et donnent facilement accès à des contenus de révision du baccalauréat gabonais sur les appareils mobiles même sans connexion internet. Elles donnent accès à toutes les ressources éducatives nécessaires à la préparation du baccalauréat. Le projet prévoit une formation pour des équipes pédagogiques des Lycées à l’utilisation du kit multimédia Ideas Cube (Idées à cubes). Le partenariat avec le ministère de l’éducation nationale a permis de sélectionner des livres et documents au contenu pédagogique gabonais, en phase avec les spécificités du pays et de la région, tout en laissant une place à la connaissance des enjeux du monde ».

Le Secrétaire général du ministère de l’Education nationale, Laurent Mouity Mabicka a quant à lui exprimé, au nom de son ministre empêché, l’inclusivité du projet éducatif mené par son ministère, lequel commande que tous les apprenants aient les mêmes chances. Pour lui, les grandes attentes des autorités académiques nationales demeurent l’élargissement d’internet sur toute l’étendue du territoire national. Le représentant des élèves quant à lui s’est réjouit du projet qui arrive à point nommé pour combler leurs attentes.

Il est à noter qu’au tout début des interventions, le directeur général de la Setrag,Christian Magni, souhaitant la bienvenue à ses hôtes s’est réjoui, lui aussi du lancement de ce projet qui conforte la vision sociétale de l’entreprise qu’il dirige qui, comme le groupe auquel elle appartient met en œuvre son engagement à contribuer au développement économique du Gabon au-delà de ses activités.

A propos de Bibliothèques sans Frontières :

Créée en 2007 par l’historien Patrick Well, Bibliothèques Sans Frontières renforce le pouvoir d’agir des populations vulnérables en facilitant leur accès à l’information, l’éducation et la culture. L’association déploie ses projets inclusifs et innovants dans une trentaine de pays à travers le monde afin de permettre aux personnes frappées par les crises et la précarité de s’instruire, se divertir et (re)construire leur avenir. Grâce à ses outils innovants, sa bibliothèque de contenus et son expertise en matière de médiation, BSF et ses partenaires s’emparent des enjeux majeurs du XXIème siècle tels que l’éducation, la lecture et la culture, la citoyenneté et la cohésion sociale, la santé ou encore l’emploi et l’entrepreneuriat.

A propos d’Eramet :

Eramet transforme les ressources minérales de la Terre pour apporter des solutions durables et responsables à la croissance de l’industrie et aux défis de la transition énergétique. Ses collaborateurs s’y engagent par leur démarche citoyenne et contributive dans l’ensemble des pays où le groupe minier et métallurgique est présent. Manganèse, nickel, sables minéralisés, lithium et cobalt :Eramet valorise les métaux indispensables à la construction d’un monde plus durable. Partenaire privilégié de ses clients industriels, le Groupe contribue à rendre les infrastructures et les constructions robustes et résistantes, les moyens de mobilité plus performants, les outils de santé plus sûrs, les appareils de télécommunications plus efficaces. Pleinement engagé dans l’ère des métaux, Eramet ambitionne de devenir une référence de transformation responsable des ressources minérales de la Terre, pour le bien vivre ensemble.

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Après l’entrée de l’Etat dans l’actionnariat de la Gabonaise de Gestion et des Participations (GAGEPAR), maison-mère du groupe Ceca-Gadis, une délégation conduite par Isabelle Essongue, l’Administrateur Directeur général du groupe a été reçue mardi 27 février par le Premier ministre de la Transition, Raymond Ndong Sima. Une rencontre qui augure une nouvelle dynamique de la première société de grande distribution au Gabon.

Au cabinet de Ndong Sima, Isabelle Essongue qu’accompagnaient Le Secrétaire général Jean Sylvain Ndong, et le Directeur des Ressources humaines, Achille Rebela, est venue présenter la situation du groupe dont elle tient désormais les reines en tant qu’Administrateur Directeur général. Le retour de l’Etat dans l’actionnariat de la Holding GAGEPAR à hauteur de 35% devrait notablement modifier les rapports que le groupe Ceca-Gadis entretenait jusque là avec l’Etat.

Pour l’Administrateur Directeur général, « nous sommes venus présenter au Premier notre groupe qui est présent sur tout le territoire. Le retour de l’Etat dans le capital à hauteur de 35%, fait de lui un partenaire privilégié. Et pour mieux mener nos actions, surtout les livraisons à l’intérieur du pays, nous devons investir davantage » a indiqué Isabelle Essongue.

L’entrée dans le capital de GAGEPAR de l’Etat augure des perspectives nouvelles pour le rayonnement du groupe Ceca-Gadis. Notamment dans l’aménagement du territoire et la revue à la baisse de certaines taxes imposées au groupe, qui était jusqu’à un passé récent une société à capitaux entièrement privés. L’Etat pourrait donc contribuer à la révision des prix dans les enseignes du groupe Ceca-Gadis et favoriser ainsi à la lutte contre la vie chère.

Chez Raymond Ndong Sima, l’Administrateur Directeur général a aussi annoncé l’ambition du groupe qu’elle dirige à se lancer dans un grand projet agricole. Une grande innovation.
Créée depuis 1933, le Compagnie d’Exploitation Commerciales Africaines-société Gabonaise de Distribution (CECA-GADIS) est la première société de grande distribution présente sur toute l’étendue du territoire avec près de 104 magasins.

Isabelle Essongue promue Administrateur Directeur général à la suite d’un conseil d’administration en décembre dernier, selon les mécanismes de participation et d’actionnariat a été désignée par l’actionnaire majoritaire.

Avec près de 30 ans d’expérience dans le groupe, le nouveau ADG allie cette expérience à l’efficacité et au dynamisme. Courroie de transmission entre les deux générations, Isabelle Essongue rassure la majorité des 1325 employés qui sont disséminés à travers les quatre coins du Gabon pour le rayonnement du groupe.

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