Par la rédaction Globe infos.
Libreville, 28 octobre 2025. Le Gabon franchit une nouvelle étape dans la relance de sa production pétrolière. Le Ministre du Pétrole et du Gaz, Sosthène Nguema Nguema, a signé ce mardi après midi deux Contrats d’Exploration et de Partage de Production (CEPP) avec Pilgrim Exploration & Development Ltd., ouvrant la voie à une exploration et exploitation stratégique de blocs offshore et à un renforcement de la souveraineté énergétique nationale.

En effet, le Gabon accélère la relance de sa production pétrolière avec la signature de deux nouveaux contrats d’exploration offshore. En s’associant à la société britannique Pilgrim Exploration & Development Ltd., Libreville confirme sa stratégie de reconquête énergétique et de valorisation durable de ses ressources naturelles, une vision du Président Brice Clotaire Oligui Nguema.

Sous la houlette du Ministre du Pétrole et du Gaz, Sosthène Nguema Nguema, le Gabon a tourné ce mardi une nouvelle page de son histoire pétrolière. Dans la salle de réunion du ministère, baignée d’une atmosphère à la fois solennelle et confiante, s’est tenue la cérémonie de signature de deux Contrats d’Exploration et de Partage de Production (CEPP) : NDJILA n°G4-269 et MPARI n°G4-270, respectivement ex-blocs CD2 et CD3.

Ces accords lient désormais l’État gabonais à Pilgrim Exploration & Development Ltd., pour l’exploration de deux blocs offshore totalisant plus de 5 200 km² dans le bassin côtier gabonais. Une signature qui s’inscrit pleinement dans la vision du Président de la République, Brice Clotaire Oligui Nguema, déterminé à faire du secteur pétrolier et gazier un levier de souveraineté économique et de relance industrielle.
Un pari sur l’offshore gabonais
Les blocs NDJILA et MPARI constituent des zones à fort potentiel, nichées dans un environnement géologique encore sous-exploré. À la clé, un objectif clair : révéler le potentiel du pré-sel gabonais.
« Ces signatures témoignent de la confiance renouvelée des investisseurs internationaux dans le cadre contractuel du Gabon », a déclaré le ministre Sosthène Nguema Nguema, saluant la persévérance de l’opérateur britannique.

Pilgrim s’est engagée à investir plus de 61 milliards de francs CFA sur huit ans, répartis en trois phases d’exploration. Au programme : 500 km de sismique additionnelle et plusieurs forages exploratoires, conformément au cahier des charges.
Un engagement que Simon John Barry, directeur adjoint de l’exploration de Pilgrim, a confirmé en ces termes :
« Nous sommes prêts à lancer les opérations sans délai et à honorer nos obligations dans le respect des normes gabonaises et du contenu local. »
Une déclaration accueillie avec satisfaction par les techniciens du ministère, qui voient dans ce partenariat le signe d’un regain de dynamisme pour le secteur, alors que la production nationale connaît une phase de transition.
Un symbole de confiance et de continuité
Au-delà des chiffres, cette signature incarne une relation de confiance renouvelée entre le Gabon et ses partenaires. Les réformes engagées ces dernières années dont la stabilité du cadre fiscal, modernisation du code des hydrocarbures, incitations au contenu local ont profondément transformé le climat d’investissement.

Le ministre a d’ailleurs insisté sur cet aspect :
« La signature de ces deux CEPP n’est pas une finalité, mais le point de départ d’un partenariat solide, fondé sur la compétence, la transparence et la volonté commune de contribuer au développement du Gabon. »
Cette détermination s’inscrit dans une politique énergétique plus large, axée sur la durabilité, la performance et la valorisation optimale des ressources naturelles, avec un accent particulier sur le transfert de compétences et l’emploi des jeunes Gabonais.
L’offshore, nouvelle frontière du pétrole gabonais
Historiquement explorées depuis les années 1960, les zones désormais renommées NDJILA et MPARI recèlent des perspectives prometteuses. Selon les données techniques, le bloc CD3 pourrait contenir un potentiel de plus de 3,5 milliards de barils en place, à affiner par de nouvelles études sismiques et forages.
Si les infrastructures de production demeurent encore limitées dans cette zone, les autorités gabonaises misent sur l’arrivée de nouveaux opérateurs pour amorcer une véritable chaîne de valeur autour de l’offshore.

Un cap : la souveraineté énergétique
Pour Libreville, cette signature marque bien plus qu’un simple contrat : c’est un signal fort envoyé aux marchés internationaux. Le Gabon affiche ainsi sa volonté de redevenir un acteur attractif, stable et moderne dans le concert des nations productrices.
Dans un secteur où la compétition est rude, l’État gabonais réaffirme sa stratégie : stimuler l’exploration, sécuriser la production et maximiser les retombées nationales.
Le message est clair : sous la vision du Président Brice Clotaire Oligui Nguema, le pays entend reprendre la main sur son destin énergétique.
l’espoir d’un nouvel élan
À l’issue de la cérémonie, les applaudissements ont ponctué les signatures, scellant l’accord entre le Gabon et Pilgrim. Mais au-delà des paraphes et des sourires, c’est une page de confiance, de travail et d’ambition qui s’ouvre.
La balle est désormais dans le camp de l’opérateur, tandis que l’État promet de suivre de près l’exécution des engagements dans un esprit de partenariat exigeant, mais porteur d’avenir.
Le Gabon, fidèle à sa tradition d’accueil et de stabilité, réaffirme ainsi son ambition : transformer son potentiel pétrolier en moteur durable de développement.
