Par Thomas René

De Libreville à Malabo, en passant par les salons feutrés du Palais Rénovation, le Président de la République Chef de l’État Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA a multiplié les audiences et les initiatives stratégiques. Cet éditorial vous propose une synthèse rythmée de l’intense activité présidentielle de la semaine écoulée, marquée par une diplomatie active, des réformes ambitieuses et une volonté affirmée de redonner au Gabon toute sa place sur la scène régionale et internationale.

En effet, depuis plusieurs jours, le Palais Rénovation résonne dans un rythme soutenu. Un tempo présidentiel, à la fois diplomatique et stratégique, qui témoigne d’une volonté claire : replacer le Gabon au centre des dynamiques régionales, internationales et nationales. La semaine écoulée a donc livré le visage d’un Chef de l’État au travail, attentif aux équilibres mondiaux comme aux urgences domestiques, soucieux d’unir les forces et de tracer un cap pour le pays.

Diplomatie régionale : sceller l’unité

Tout a commencé par l’audience accordée à Gilberto Da Piedade Verissimo, Président sortant de la Commission de la CEEAC. Moment solennel, empreint de reconnaissance mutuelle. Le Chef de l’État a salué l’œuvre accomplie par ce bâtisseur de l’intégration régionale, quelques jours avant la Conférence de Malabo appelée à transmettre le flambeau. Ici, l’image d’un Gabon pilier de stabilité et d’unité s’est affirmée.

Diplomatie bilatérale : consolider les alliances

Dans la foulée, c’est Jérémy Robert, Conseiller Afrique du Président Emmanuel Macron, qui a franchi les portes du Palais. Porteur d’un message d’amitié, il est venu réaffirmer la solidité du lien franco-gabonais. Coopération économique, enjeux culturels, investissements d’avenir : la relation, forte d’une histoire partagée, se projette dans une modernité réinventée.

Diplomatie financière : renforcer la crédibilité

Puis, la rencontre avec Gomez Agou, Représentant Résident du FMI. Quatre années de collaboration, des réformes menées avec rigueur, des chantiers ouverts pour l’avenir. Le FMI salue la discipline et le sérieux du Gabon. Le pays, en retour, réaffirme sa volonté de s’ancrer dans une trajectoire de réformes, pour un développement solide et inclusif.

Diplomatie fraternelle et culturelle : élargir l’horizon

Quelques heures plus tard, c’est une double audience. D’abord avec Aïchata Alassane Cissé Haidara, émissaire du Président Denis Sassou Nguesso, venue plaider et remercier pour la candidature congolaise à l’UNESCO. Puis avec l’Ambassadrice du Liban, Aline Younes, en fin de mission, qui a salué sept années d’une coopération marquée par la confiance et le partage. Deux échanges, deux dimensions – l’une africaine et fraternelle, l’autre tournée vers un partenariat méditerranéen stratégique.

Politique intérieure : bâtir les réformes

Enfin, le Président a réuni son Gouvernement autour d’une tâche majeure : la préparation de la Loi de Finances 2026. Digitalisation des recettes, réforme foncière, transparence budgétaire, lutte contre la vie chère, bonne gouvernance : autant de pierres posées pour édifier une économie plus robuste et un État plus juste. La vision est claire : investir pour créer la richesse, réduire la pauvreté, et offrir un avenir aux jeunes.

Leadership affirmé : porter la voix du Gabon

Clou de cette séquence : la participation du Chef de l’État à la 7e Session extraordinaire de la CEEAC, à Malabo. Autour de ses pairs, Brice Clotaire Oligui Nguema a pris part à la redéfinition des orientations régionales, avec la nomination du nouveau Président de la Commission. Le Gabon, acteur incontournable, a réaffirmé son engagement au service de l’unité et de la coopération.

Un fil rouge : redonner au Gabon ses lettres de noblesse

De Libreville à Malabo, du FMI à l’UNESCO, de Paris au Liban, le Chef de l’État imprime un rythme soutenu, à la fois ferme et inclusif. Chaque rencontre, chaque mot, chaque décision participe d’un même dessein : renforcer la crédibilité du Gabon, redonner confiance à son peuple, et bâtir les fondations d’une prospérité durable.

C’est là tout le sens de ce tempo présidentiel : rythmique, soutenu, résolument tourné vers l’avenir.