Par Thomas René.
Tchibanga a vibré, ce 30 août 2025, au rythme de la mémoire et de l’espérance. Deux ans après le sursaut héroïque du 30 août 2023, le Gabon se souvient et se projette. Sous la conduite de Son Excellence Brice Clotaire Oligui Nguema, Chef de l’État, Chef du gouvernement, le pays a célébré la deuxième édition et, la première tournante de la Journée nationale de la Libération. Un rendez-vous désormais inscrit dans l’histoire, où se rencontrent la mémoire du sacrifice et l’appel à un avenir commun.

Car l’acte posé ce jour-là par les hommes en uniforme, guidés par un homme de principes, dépasse la simple rupture politique. Le 30 août n’est pas une date comme une autre : il est le symbole d’un courage rare, celui d’hommes et de femmes qui ont osé défier un système figé, au risque de leurs vies, pour redonner à une Nation son souffle, sa dignité, sa liberté. Dans l’ombre des casernes, dans la lumière du matin d’août, ils ont choisi le peuple.

Depuis lors, une évidence s’impose : le Gabon a changé de visage. L’espoir, longtemps enfoui sous les pesanteurs d’un système verrouillé, a retrouvé droit de cité. En si peu de temps, le Général Oligui Nguema a su retisser les liens distendus entre institutions et citoyens. Il a offert au pays des gestes symboliques forts : la libération de prisonniers politiques, dont Kelly Ondo et ses compagnons ; la gabonisation de secteurs stratégiques ; la réhabilitation d’institutions trop longtemps confisquées par des intérêts privés. À travers ces décisions, c’est l’esprit d’unité et de réconciliation qui reprend ses droits.

Célébrer la Libération à Tchibanga, terre de Nyonda Makita, n’est pas un hasard. C’est un message, clair et limpide : celui du refus de toute servitude, ancienne ou moderne. C’est aussi l’affirmation d’une volonté politique, celle de délocaliser la célébration nationale qui traduit une aspiration profonde à l’indépendance réelle des collectivités locales. L’histoire nationale se déconcentre, elle se partage. Et c’est le Gabon tout entier qui s’enrichit.

Il reste des chantiers, immenses. Mais déjà, les prémices d’une nouvelle ère se dessinent. Les réformes engagées dans la gouvernance, dans la modernisation des infrastructures, dans l’assainissement de la vie publique, traduisent une volonté inébranlable de refonder le pacte social. Pour la première fois depuis longtemps, les Gabonais peuvent croire à nouveau que l’État travaille pour eux, avec eux, et non contre eux.
Ce 30 août, à Tchibanga, le peuple a dit merci. Merci à ses forces armées qui ont su être au rendez-vous de l’histoire. Merci à son Chef, qui assume avec gravité et humilité la mission de reconstruire la Nation. Mais au-delà de la gratitude, c’est un pacte qui s’est scellé : celui d’un peuple et de son leader, unis par l’exigence de bâtir ensemble un Gabon libre, digne et souverain.

Le 30 août n’est pas une fin. C’est un commencement. L’histoire du Gabon s’écrit désormais au futur, mais avec cette certitude héritée d’un acte de bravoure : qu’un peuple qui a retrouvé sa dignité ne se courbe plus jamais.
