Par la Rédaction
Libreville, 15 avril 2025. Globe infos 066867376. Dans un contexte politique et social en pleine mutation, les débats qui émergent autour du Mouvement LE RASSEMBLEMENT DES BÂTISSEURS (LRB) soulèvent des enjeux cruciaux liés à la fidélité au message originel et à l’intégrité des symboles portés par le Chef de l’État, Brice Clotaire Oligui Nguema.

Face aux tentatives de reformulation ou de réinterprétation de l’appellation de ce Mouvement, Guy Bertrand Mapangou, président du LRB, tient à rétablir les faits et à rappeler l’importance de préserver la dénomination originelle, dans le respect absolu de la volonté présidentielle.
Une filiation incontestable
Le Mouvement LE RASSEMBLEMENT DES BÂTISSEURS ne saurait être dissocié de son initiateur : le Président Brice Clotaire Oligui Nguema. C’est à Minvoul, puis à Libreville, que ce dernier a lancé un appel solennel à l’unité, à l’action collective et à la reconstruction nationale. Ce moment fondateur scelle une vision politique claire, portée par des mots choisis avec soin.
Dans cette optique, le rôle de « Père Fondateur » attribué au Président ne relève pas d’une construction politique postérieure, mais d’une réalité historique et symbolique, que toute dénaturation affaiblirait.
Le poids d’un article défini
Parmi les éléments qui cristallisent aujourd’hui les tensions, la suppression de l’article défini « LE » dans certaines communications interpelle. Si cela peut sembler anodin pour certains observateurs, il s’agit en réalité d’une modification lourde de conséquences.
Dans le langage, les articles définis ancrent une idée dans une réalité unique, précise et non interchangeable. Dire « LE RASSEMBLEMENT DES BÂTISSEURS », c’est affirmer qu’il s’agit d’un seul et même Mouvement, porteur d’une vision présidentielle spécifique.
À l’inverse, ôter « LE », c’est introduire une forme d’ambiguïté, de relativisme linguistique qui pourrait fragiliser l’impact du message et ouvrir la voie à des interprétations concurrentes ou divergentes.
Une question de loyauté et de cohérence
Au cœur de cet enjeu linguistique se trouve une exigence plus large : le respect de la parole présidentielle. En démocratie, particulièrement en période de transition ou de refondation, la cohérence des symboles et des discours présidentiels est un facteur d’unité nationale.
Pour Guy Bertrand Mapangou, il ne saurait donc être question d’ouvrir un débat sur la paternité du Mouvement, ni sur sa dénomination. Selon lui, toute tentative de modification constitue une altération du message du Chef de l’État et, partant, un affaiblissement de l’élan national qu’il porte.
Un appel à la responsabilité collective
Les enjeux dépassent ici le cadre d’un simple débat sémantique. Il s’agit de préserver la crédibilité d’un projet collectif, incarné par un Président qui a su rallier, dans un contexte sensible, les aspirations profondes de nombreux Gabonais.
En définitive, maintenir l’appellation exacte « LE RASSEMBLEMENT DES BÂTISSEURS », c’est défendre la cohérence du discours national, honorer la parole présidentielle et préserver l’unité d’un Mouvement conçu pour rassembler autour d’un idéal de reconstruction et de renouveau.
Le respect des mots, c’est aussi le respect des engagements.