PAR THOMAS RENÉ
Ce 6 avril 2025 restera sans nul doute une date gravée dans les mémoires des habitants d’Oyem, et plus largement dans l’histoire politique du septentrion. Le mythique stade d’Akoakam, témoin des plus grands événements et joutes sportives, s’est transformé en véritable agora citoyenne, vibrant au rythme d’une démonstration de force inédite orchestrée par la Coordination provinciale du Woleu-Ntem pour le candidat Brice Clotaire Oligui Nguema.

En première ligne de cette mobilisation impressionnante, un homme : Sosthène Nguema Nguema, dont le leadership affirmé et l’organisation méthodique ont permis de fédérer toutes les couches sociales autour d’un même idéal. Hommes, femmes, jeunes et anciens, tous ont répondu massivement à l’appel du rassemblement pour soutenir la candidature de Brice Clotaire Oligui Nguema à la présidentielle. Ce n’était plus seulement un meeting, mais une véritable communion populaire, un moment de ferveur et de foi en l’avenir.

Rarement Oyem n’avait connu une telle affluence. L’émotion était palpable, les visages rayonnants, les voix portées par l’enthousiasme d’un peuple qui croit en sa capacité à écrire une nouvelle page de son histoire. À tel point que même l’aire de jeu du stade, habituellement sacrée pour le football, n’a pu échapper à l’invasion pacifique d’un public galvanisé.
L’allocution de Sosthène Nguema Nguema, à la fois sobre et percutante, a trouvé un écho fort dans l’assistance. En quelques mots justes, il a su transmettre la vision du candidat Oligui Nguema et, plus encore, rappeler à tous la responsabilité citoyenne qui les attend dans les urnes le 12 avril. Ce n’était pas un discours de promesses creuses, mais un appel sincère à la mobilisation, à l’unité et à la consolidation des acquis.
Le meeting s’est prolongé bien au-delà du cadre formel. Une marche improvisée, partie du stade jusqu’à la place de l’indépendance, a démontré la détermination d’un peuple engagé. Le message est clair : le Woleu-Ntem s’est levé et entend peser de tout son poids dans les choix à venir.
Si l’éthique journalistique nous oblige à la prudence face aux prédictions électorales, force est de constater que cette mobilisation massive est un signal fort. Elle traduit une adhésion populaire qui ne saurait être ignorée. Ce n’est pas un simple événement de campagne : c’est l’expression vibrante d’un territoire qui se reconnaît en un projet, en une vision, en un homme.
Reste désormais à traduire cette énergie dans les urnes. Car c’est là que s’écrira la suite, dans le silence des isoloirs, loin des chants et des applaudissements. Mais une chose est sûre : Oyem a montré la voie. Une voie de rassemblement, d’espérance et de maturité démocratique.