Par Thomas René
Libreville, Gabon 28 mars 2025. La Communauté des Églises Pentecôtistes et de Réveil (CEPR) a franchi une étape significative ce vendredi 28 mars 2025, en recevant du Ministre de l’Intérieur et de la Sécurité, également en charge du culte, le récépissé définitif officialisant l’existence de son Conseil national. Cette rencontre, qui s’est déroulée au Ministère de l’Intérieur à Libreville, intervient à deux semaines de l’élection présidentielle et à la veille de l’ouverture de la campagne électorale, un contexte souligné par les autorités comme un signe divin en faveur d’un processus électoral pacifique.

La mise en place d’un Conseil national par la CEPR marque une volonté d’autorégulation de ses activités à l’échelle nationale. Le Révérend Gaspar Obiang, président de ce nouveau Conseil, a reçu avec satisfaction le document officiel des mains du Ministre. Cet acte administratif consacre la reconnaissance formelle de la structure représentative de cette importante communauté religieuse au Gabon.
Dans son allocution, le Ministre de l’Intérieur a insisté sur l’importance cruciale du dialogue continu entre l’État et les représentants religieux. Il a rappelé que les autorités de la transition avaient accordé une place prioritaire aux échanges avec les leaders spirituels dès les premiers jours suivant le coup de libération, reconnaissant ainsi leur influence et leur rôle potentiel dans la consolidation des institutions.

À l’approche des élections présidentielles, le Ministre a interprété cette rencontre et l’officialisation du Conseil national comme un présage favorable à la tenue d’élections apaisées, empreintes de sérénité et exemptes de violence. Il a exprimé l’espoir que l’engagement et la sagesse des leaders religieux contribueront à instaurer un climat de confiance et de respect mutuel durant cette période électorale sensible.

Cette officialisation représente une avancée notable pour la Communauté des Églises Pentecôtistes et de Réveil, lui offrant un cadre de reconnaissance et de dialogue structuré avec les pouvoirs publics. Elle souligne également la place significative qu’occupent les institutions religieuses dans le paysage sociopolitique gabonais, particulièrement en période de transition et d’échéances électorales majeures. Les prochains jours et semaines permettront d’observer l’impact de cette rencontre sur le déroulement de la campagne et du scrutin à venir.